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U,0T49,4,4

Elles assisteront avec fidélité au service des paroisses où elles tiennent l’école, afin d’être de bon exemple aux personnes de leur sexe, se conformant aux louables et anciennes coutumes de l’Église. Elles assisteront, selon la pratique des lieux, aux processions qui se font, iront à l’ offrande aux fêtes solennelles, assisteront aux prédications, aux Saluts du très Saint Sacrement et le visiteront au moins une fois chaque jour pendant l’octave, et l’accompagneront lorsqu’il est porté pour viatique ; elles prendront garde que ces pratiques de piété ne préjudicient en rien à leur emploi, ni à leur Règle, et pour ce sujet elles pourront reculer ou avancer leurs exercices, pour pouvoir y assister commodément, à la réserve del’ école qu’elles n’interrompront jamais pour aucune dévotion. Elles liront toutes les semaines quelques articles du Règlement des écoles et ne passeront point d’année qu’elles ne le lisent au moins deux fois tout entier.

Elles liront le présent Règlement au moins une fois le mois.

Lorsqu’une Sœur mourra, elles diront les vigiles pour le repos de son âme, aussitôt qu’elles en auront appris la nouvelle, ou à leur première commodité.

(p. 101) Le huit février,jour que les premières Sœurs ont fait leurs vœux, la communion est générale, et une des Sœurs de chaque campagne prononcera la formule de la rénovation, et les autres Sœurs compagnes répéteront dedit acte tout bas ; on donnera le congé ce jour-là à la place du jeudi.

Chapitre 50ème.

Devoirs des premières maîtresses d’école.

U,0T50,1

Elles seront très ponctuelles à suivre et faire suivre le Règlement des écoles, sans jamais rien retrancher ni ajouter par elles-mêmes.

Dans toutes les difficultés qui se présenteront, elles s’adresseront à la Supérieure et feront exactement ce qu’elle leur ordonnera.

S’il arrivait quelque occasion imprévue, elles feront connaître leur dépendance avec honnêteté, suspendant la détermination jusqu’à ce qu’elles aient pris avis de la Supérieure.

Elles ne s’entretiendront avec aucun homme d’Église, ou autres, sans une expresse permission de la Supérieure ; mais si elles se trouvaient obligées de le faire par quelque occasion imprévue, elles le feront en peu de mots ; et à leur retour, elles en rendront compte à la Supérieure.