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Elles pourront cependant aller voir les pauvres femmes ou filles malades, pourvu que cela puisse se faire sans intéresser l’école, afin de leur dire quelques mots de consolation dans leur maladie, si Messieurs les curés des paroisses où elles instruisent le trouvent à propos. Elle ne sortiront jamais du lieu où elles instruisent pour aller rendre visite à quelque personne que ce soit, dans les lieux voisins, sans en avoir demandé et obtenu permission.

Elle ne logeront jamais personne chez elles et elles ne coucheront jamais dehors qu’elles ne soient en voyage pour un temps marqué et approuvé de leurs Supérieurs. Elle se trouveront, les fêtes et dimanches, aux offices de la paroisse et y garderont les usages et coutumes saintement établis, sans se distinguer des autres fidèles par des pratiques singulières. Elles pourront aussi se trouver aux dévotions publiques, cornrn.e processions, prières et bénédictions du Saint Sacrern.ent, pourvu que cela puisse se faire sans intéresser l’école, les exercices de piété et les pratiques qui sont établies, ou le bien particulier des Sœurs. Elles ne se trouveront jamais seules dans ces dévotions ; car il leur est si expressément défendu de sortir seules de la maison qu’il vaudrait mieux qu’elles se privassent du fruit de ces dévotions particulières, que d’y aller seules ; ou plutôt elles devraient espérer que Dieu accorderait abondamment à la fidélité qu’elles auraient à ce point de régularité ce qu’elles auraient pu espérer de ces pratiques de piété. (p. 93) Elle pourront aussi accompagner le Saint Sacrement quand on le portera pour viatique aux malades, pourvu que ce soit à des heures où cela n’intéresse point l’école et où elles puissent se trouver avec une de leurs Sœurs.

Si elles pouvaient prévoir l’heure de ces dévotions, il leur sera permis d’ avancer ou reculer le temps de leurs exercices particuliers pour pouvoir s’y trouver. Elles ne disposeront cl’ aucun livre, meuble, ou autre chose que ce soit dans l’école, à leur usage ou à l’usage de l’ école, sans une permission expresse. Elles feront leur capital de l’ école, de l’instruction des pauvres personnes ignorantes, ou qui ont besoin de consolation.