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Si elle s’apercevait que quelques unes continuent à ne point manger d’une viande, ou à manger trop peu, elle en avertira la Supérieure, afin qu’elle y pourvoie en charité.

Elle aura soin de donner à chacune selon ses besoins et suffisamment pour entretenir les forces et soutenir le travail des écoles.

Elles ne prendront de vin que conformément à l’avis du Saint Apôtre parlant à son disciple Timothée : c’est-à-dire qu’elles n’en prendront que pour leur besoin et en très petite quantité.

Les Sœurs n’entreprendront aucun jeûne ni abstinence que ceux qui sont ordonnés par l’Église et de plus elles jeûneront les veilles des vingt-cinquièmes de chaque mois : leur emploi ne leur permettant pas d’entreprendre aucun autre jeûne à raison de l’ épuisement qu’elles ont dans leurs écoles.

Si toutefois une ou plusieurs Sœurs étaient obligées à quelques mortifications, ou qu’elles aient des forces assez grandes et un besoin reconnu, elles en pourront entreprendre avec la permission de la Supérieure.

U,0T43

Chapitre 43ème.

Des habits.

Les habits seront de serge noire, commune et d’un prix fort médiocre. Les manches seront toujours fort longues, en sorte qu’il ne paraisse de leurs manchettes que quatre ou cinq doigts de toile et seront rempliées de quatre ou cinq doigts par le bout, sans bistagne ni façon.

Le corps sera sans buste derrière, et le devant avec un passepoil seulement pour soutenir et conserver 1’ étoffe et agrafer (p. 84) par-devant, les basques seront de la hauteur d’un demi-tiers de coupe au plus. La jupe de dessus ne sera pas plus longue qu’à fleur de terre. Celle de dessous sera d’une serge grise de double annule, ou de pareille étoffe brune, commune et grossière. Le tablier sera de même étoffe.

Quand elles sortiront, elles auront une cape de camelot noir commun.

La coiffe doit être d’une aune de taffetas de tour commun, sans aucune échancrure, laquelle sera mise d’une manière simple et modeste, et toujours fort basse dans les rues.

Tous les habits seront communs et uniformes, et aucune n’en gardera que pour son usage ; on leur donnera des jupes de dessous à proportion de leur besoin.