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corps à l’église, le porteront jusqu’au lieu destiné pour l’enterrer. On fera pour le repos de son âme, tout ce qui est marqué dans les Constitutions.

Il n’y aura aucune tenture dans la chapelle, ni dans la maison ; si ce n’est à la porte de l’ église où l’on mettra une bande noire sans aucune armoirie, non plus qu’aux cierges et flambeaux.

L’autel sera paré de noir le plus simplement qu’il sera possible et garni de cierges blancs. Le corps sera couvert d’un drap noir commun, à la façon des autres personnes décédées ; et par-dessus il y aura une tavaïolle blanche, à la réserve des veuves qui pourraient être reçues au corps de la Communauté, auxquelles on ne mettra que le drap noir.

On mettra un crucifix au réfectoire pendant trente jours à la place de la défunte avec une portion, qui sera donnée aux orphelins pour le repos de son âme.

Le bout de l’an étant venu, les Sœurs diront les vigiles pour le repos de l’âme de la défunte, et on chantera une grand-messe où toutes les Sœurs assisteront. Le jour de l’anniversaire, il y aura une Messe basse à six heures et demie pour la communion générale des Sœurs ; l’on donnera le congé le matin. Si les vigiles se disent la veille, on sonnera une lesse à midi, une le soir, une le lendemain matin, une autre à midi et une le soir. Outre cela on sonnera les lesses pour les vigiles et la grand-messe, comme il est marqué ci-dessus.

U,0T39,3

Si une prétendante venait à mourir dans sa probation, on fera les mêmes cérémonies que pour les Sœurs qui sont admises au corps de la Communauté en ce qui regarde les obsèques ; mais on ne sera pas obligé de faire dire les Messes ni le De profundis, comme il est marqué dans les Constitutions pour le décès des Sœurs : cela sera cependant à la liberté de la Supérieure. Ce sera aux parents de la prétendante d’en user selon leur prudence et condition, au cas qu’ils veuillent amplifier les funérailles.

(p. 79) Il sera de même pour les personnes séculières qui désireront se faire inhumer dans la chapelle de la Communauté, pour lesquelles on sonnera autant que les services dureront, lesquels seront à la disposition de parents.

On ne rendra point de visites en ces occasions, pour témoigner la part qu’prend à la perte qu’une personne aurait faite de ses parents et de ses

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