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Ne rien épargner pour la guérison des malades, lorsqu’on juge cela nécessaire ; ne pourtant rien faire sans la permission de la Supérieure.

Dans son emploi, avoir en vue non pas d’augmenter ou conserver les biens de la maison, mais de lui donner des moyens de subsister pour procurer la gloire de Dieu.

Lorsqu’on voit de l’argent, s’accoutumer à voir cela avec indifférence, comme on voit de la terre, en considérer la vanité et tâcher d’en concevoir du mépris.

Lorsqu’on a fait une bonne affaire pour la maison, n’en point témoigner de joie, arrêter et modérer au dedans celle qu’on pourrait avoir ; ne point s’ affliger des pertes, ni en rien témoigner : mais louer Dieu également de l’ un et de l’ autre.

U,oT34,3

Avoir soin que les Sœurs ne manquent de rien pour la nourriture, linges, habits etc.

(p. 71) Lorsqu’on donne son suffrage pour la réception d’une Sœur, témoigner encore plus que les autres du peu d’égard qu’on doit avoir pour les biens, lorsqu’il s’ agit de recevoir ou renvoyer une fille.

Avoir soin de payer raisonnablement toutes les personnes qu’on emploie, et ne faire jamais attendre les ouvriers pour le paiement de leur salaire ; elle veillera sur ce qu’ils feront dans la maison, et elle marquera le temps qu’ils y mettront et les ouvrages.

Ne faire jamais donner d’exploit à personne, sans avoir auparavant tenté toutes les autres voies.

Ne jamais entreprendre de procès sans avoir proposé l’arbitrage et toutes les autres voies honnêtes pour s’accommoder.

Prendre garde qu’en bien des occasions, on ne peut pas se servir de tout son droit à la rigueur, sans blesser la charité, qu’il faut quelquefois remettre une partie de la dette et quelquefois attendre longtemps pour le paiement.

Consulter toujours des praticiens qui aient réputation, non seulement d’être habiles, mais qui aient de la droiture et de la probité.

Supposé qu’on soit obligé de plaider, ne jamais permettre qu’un avocat, ou un procureur, blesse la réputation de la partie adverse ; mais qu’il se contente de dire ce qui fait le bon droit.