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s’en expliquer en particulier au Supérieur, qui les en déchargerait. Celles qui seront choisies pour Officières doivent s’instruire aussitôt après leur élection de leurs devoirs, afin de s’en acquitter. On leur donnera à chacune une copie des devoirs de leur office, comme elle est ci-après, afin que s’examinant souvent là-dessus, elles voient si elles y sont fidèles.

Les Officières doivent se rendre fort exactes à leur office, considérant que le bon ordre de la maison dépend de leur vigilance et assiduité à remplir leurs devoirs, la Communauté s’étant déchargée sur elles de certaines affaires ; elles en répondront devant Dieu si, par leur négligence, le relâchement s’introduisait dans la Communauté, comme cela arriverait sans doute si celles qui sont choisies pour certains offices ne s’y rendaient pas fidèles. Elles doivent être les plus exemplaires de la maison et édifier, non seulement en faisant avec exactitude tout ce qui est de leur office, mais encore en se rendant à tous les exercices de la Communauté autant qu’ils sont compatibles avec leur office ; et de peur que le relâchement ne s’introduise et que sous prétexte d’occupation, on ne s’absente des exercices de la Communauté, les Officières mêmes ne s’en absenteront pas sans la permission de la Supérieure.

Chapitre 29ème.

Des devoirs des Officières en particulier et premièrement ceux de la Supérieure.

U,0T29,1

La Supérieure aura soin que la régularité soit exactement observée dans la maison et dans les écoles ; pour cela, elle doit être parfaitement instruite des règles et des usages de la maison, et être remplie de l’esprit qu’on a toujours tâché d’inspirer aux Sœurs depuis leur établissement qui est un esprit d’humilité et de simplicité, entièrement éloigné et opposé à l’esprit du monde. S’il s’y glissait quelque chose dans (p. 56) la Communauté qui fût opposée à cet esprit, que quelque Sœur, ou dans ses manières de parler ou d’agir, ou de se vêtir, semblât affecter quelque chose qui ressentît le monde, ou s’éloigner de cet esprit de simplicité, la Supérieure ne le souffrira pas.

Pour maintenir le bon ordre dans les écoles, la Supérieure visitera au moins une fois le mois toutes les écoles de la ville ; et celles de la campagne une fois l’année, à moins qu’elles ne se multiplient par trop ; en ce cas, il faudra prendre d’autres mesures qu’on prendra dans le temps si le cas arrive, pour n’être pas trop souvent en campagne et hors de la Communauté.