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et il me paraît très bien intentionné. Je crois que voilà à peu près toutes choses aplanies. J’attends aujourd’hui de vos lettres et de ces Messieurs auxquelles je répondrai demain. Je me dispose de loin à vous faire une lettre de compliment et de remerciement dans les formes. Cependant je demeure de tout mon cœur

Monsieur et très honoré oncle

Votre très humble et très obéissant

serviteur N. Roland.

EA, 1T2

Vous pourrez tirer de Mr Dallier, notaire, les copies des 3 donations de ma mère, des Srs Blondel et de la mienne si vous en avez besoin, comme aussi les faire insinuer s’il est nécessaire ; celle de Mr Favreau est chez Mr Lepicier, notaire, elle est insinuée dans le temps. Le contrat d’acquisition de la maison de Landeve est chez Mr Dallier, notaire, du mois de décembre 1670.

EA, 2S

Fragment d’une Lettre authentique de Monsieur le Chanoine Roland adressée à son oncle, Jean Roland, Chanoine et Chantre

EA, 2T1

Je prie Monsieur le Chantre de me vouloir procurer réponse de la ville le plus tôt qu’il se pourra ou à Mgr qui s’attend qu’on lui fera de vouloir donner les éclaircissements que pourraient demander ces Messieurs, et de me faire savoir quels seront les obstacles et la manière de les lever. Une des choses qui pourraient arrêter sera le nombre des filles, dans lequel il ne faut point entrer que le gros du conseil ne s’objecte pour ce nombre. J’impose à ces filles une charge qui demande vingt filles actuellement employées dans les écoles, une maîtresse ne pouvant bien enseigner que cinquante enfants. Outre ces vingt, il faut trois ou quatre filles pour les conduire : une supérieure, une assistante, une économe. Il faut de plus des novices qu’on rend capables de succéder aux anciennes. Il faut encore que quelques unes se reposent, étant difficile de faire cet emploi toute la vie sans discontinuation. Il en faut encore compter, dans la suite du temps, un bon nombre d’infirmes, n’y ayant rien qui ruine tant la santé des filles qu’une semblable occupation, qui demande qu’on parle continuellement. Or on ne doit pas astreindre des filles à enseigner par toute la ville, toutes celles qui se présenteront, qu’on ne leur accorde de pouvoir recevoir un nombre de maîtresses suffisant pour s’en pouvoir acquitter avec facilité et persévérance. Si on objecte qu’on a fait cela avec un moindre nombre jusqu’à présent, on peut repoudre que c’est cela même qui fait connaître qu’on ne peut continuer parce que le trop de travail a déjà ruiné la santé de la plupart de ces