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du Supérieur de prendre garde aux termes, et aux clauses qui y seront couchées.

Tous les actes qui seront passés par devant notaires seront signés par huit ou dix des anciennes, à la réserve des baux à louage, marchés et autres actes dont on ne délibère pas en Communauté, qui seront signés par la Supérieure, les Conseillères et la Procureuse.

Les affaires que la Supérieure communiquera aux Conseillères, ou celles qui sont à proposer en Communauté, sont les baux à loyer qui seront à faire, l’arrêté des comptes des maisons ou terres appartenant à la Communauté ; la proposition des personnes qui demandent d’être admises dans la Communauté pour en être du corps ; pourvoir aux offices de la maison qui ne sont point électives. Elle les appellera sur ces sortes d’affaires au temps qui lui sera le plus commode.

Au moins une fois le mois, au premier jour non empêché, si elle ne l’a fait par l’occasion d’autres affaires, la Supérieure les assemblera pour découvrir et remarquer avec elles : s’il ne s’est point glissé dans la Communauté quelques relâchements et pour aviser aux remèdes qui seront à y apporter, soit pour le général de la Communauté, soit pour les particulières. Elles conférera (p. 53) aussi en même temps avec elles des affaires de la maison, soit pour le temporel, soit pour le spirituel, se gardant soigneusement de rien témoigner de ce qu’elle aurait appris du secret des particulières dans les communications qu’elles auraient volontairement faites de leur intérieur. Les affaires dans lesquelles la Supérieure peut agir sans prendre avis, sont celles qui regardent le bon ordre de la maison et l’exécution des Règles et des Constitutions, la dépense ordinaire, et les autres usages et coutumes de la Communauté ; cependant elle ne pourra rien acheter par elle-même sans le communiquer à la Procureuse ; c’est à elle à donner ordre à la Procureuse de recevoir les revenus de la maison : faire la dépense journalière, les provisions et les menues réparations. Elle arrêtera la somme de chaque mois dans les journaux, tant de la recette que de la dépense.

U,oT27,3

Elle donnera des aides aux Officières selon leurs besoins et suppléera aux charges non électives pour peu de temps, comme en cas de maladies, ou autres nécessités ; ce temps se doit borner au plus à 15 jours.

Pour les affaires dont il faut délibérer en Communauté, chaque Sœur dira sa pensée de vive voix, excepté aux élections, aux réceptions des Sœurs au corps de la Communauté, dans lesquelles on donnera son suffrage par scrutin avec des fèves, aux propositions des novices, tant pour