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contre leurs vœux et lui en demander pardon. 3. pour le remercier du bénéfice de leur vocation, et prendre la résolution de travailler avec de nouvelles forces à l’accomplissement de ces mêmes vœux. (p. 20)

La rénovation générale des vœux se fera pour toutes les Sœurs associées au corps de la Communauté, tous les ans le huitième février, jour auquel les première filles de la Communauté ont fait leurs vœux, qui étaient au nombre de quinze, et se sont consacrées plus particulièrement au service de Notre-Seigneur, et engagées à l’instruction des personnes de leur sexe. Ce jour sera de grande dévotion pour toute la maison. La cérémonie se fera en cette sorte.

Le Supérieur ou le Confesseur dira la Messe du Saint-Esprit, toutes les Sœurs s’assembleront dans la chapelle ; les portes étant fermées, elles se rangeront des deux côtés, suivant leur rang de réception, avec chacune un cierge allumé à la main. Avant la Messe, la Supérieure commencera le Veni creator qui sera continué par la Communauté de chœur en chœur, à la tin elle dira le verset et l’oraison Deus qui corda etc.

À la communion du Prêtre, toutes les Sœurs approcheront et se rangeront tout le long du balustre, celui qui sert la Messe disposera un fauteuil comme il est dit ci-dessus. Le célébrant étant assis, s’il n’a rien à dire à la Communauté, la Supérieure prononcera la rénovation de ses vœux, d’une voix intelligible, l’Assistante et la Maîtresse de probation suivront après, et ensuite toutes les Sœurs suivant l’ ordre de leur réception.

U,oT8,2

Nota. La rénovation des vœux qui se faisait anciennement le huit février pour les raisons ci-dessus, a été transférée au 15ème octobre à cause que toute la Communauté est pour lors rassemblée. La même Communauté étant assemblée en Octobre 1725, est convenue que, pour conserver la mémoire d’un jour aussi solennel qu’est celui dont le Seigneur a bien voulu recevoir les prémices de la consécration des premières filles qui composaient alors la Communauté : (p. 21) Premièrement, que la communion serait générale ; deuxièmement, que la Supérieure, ou une Sœur nommée par elle, ferait à haute voix l’acte de la rénovation et la Communauté la récitera à voix basse après elle ; troisièmement, que l’on donnera ce jour-là le congé, tant à la ville qu’à la campagne.

Nota. La rénovation qui se faisait le 15 octobre, se fait, depuis 1741, dans le courant du mois d’août fin de la retraite.

Le 4ème août 1742, la Communauté étant assemblée, est convenue que le huit février et le trois août qui est le jour de Saint Étienne patron de