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Usages de 1689

U,oT

(p. 1)

Usage des Exercices de la Communauté des Filles du Saint-Enfant Jésus, établie à Reims.

Avertissement.

1. Il est à remarquer que ce Manuscrit est dressé en forme de Règlement ou d’Usage de tous les Exercices de la Communauté, pour suppléer à ce qui n’est pas entièrement marqué dans les Constitutions, et pour l’utilité et facilité des Sœurs ; comme aussi pour conserver les premières Coutumes, et éviter le relâchement ou le changement qui se pourrait glisser dans la suite contre le premier esprit de la Maison.

2. Que les choses suffisamment expliquées dans les Constitutions ne sont point ici marquées, mais seulement ce qui est nécessaire pour expliquer plus clairement celles qui ne le sont pas d’une manière assez étendue, (p. 2) et dans lesquelles l’expérience a fait appréhender qu’on y ajoutât quelques choses dans la suite des temps qui ne fussent pas de 1’ esprit des Constitutions, mais pour y insérer celles qui serviront au contraire à l’entretenir.

Le tout soit à la gloire du Saint Enfant Jésus.


U,0T1

(p. 3)

Chapitre premier.

U,0T1,1

Des fins et de l'esprit de cette Communauté.

Cette Communauté est un composé de filles et de veuves unies ensemble, par par un désir sincère de se consacrer au service de Dieu et du prochain, en conformant leur vie, autant que l’infirmité de leur sexe le peut permettre, à la vie et à la doctrine de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et aux saintes pratiques des saintes filles et veuves fidèles qui vivaient en société dès les premiers siècles de l’Église, et s’appliquaient aux exercices de piété pour se rendre dignes du nom auguste de chrétiennes, dom elles avaient été honorées dans le baptême.

Comme toute la vie du Fils de Dieu sur la terre a été un exercice continuel d’une très pure et très ardente charité dont il était rempli, cette Communauté la regardera comme l’esprit qui doit toujours l’animer. Et parce que cette vertu unissait Notre-Seigneur très intimement à Dieu son Père, et lui donnait un parfait amour pour lui, elle lui donnait en même temps un désir ardent du salut des hommes et le faisait travailler infatigablement à les sauver, jusqu’à donner sa vie pour eux.