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LES APHRODITES


celer… Une femme qui prouve est pour moi…

La Durut (se pâmant). — Finis donc… Tu Tas voulu… Mille excuses… (Elle a mis le prince dans le cas de s’essuyer bien vite.)

Cette scène très-rapide s’est passée debout, et il y a eu beaucoup plus de pantomime encore que de discours. Le prince s’assied, fait avancer la docile Durut près de lui, se proposant de lui faire courir une poste à franc étrier ; mais elle, brûlante et très-voluptueuse quand elle se livre, n’a pas plutôt aperçu le pommeau de la selle, qu’elle se précipite pour le baiser. Le prince (du goût de bien des gens) ne se déplaît point à cet hommage ; il a le temps d’assaisonner sa jouissance, et, troussant par derrière la lascive Durut accroupie, il se fait répéter par une glace qui descend jusqu’à terre ce beau cul si rond, si frais, dont l’éloge se lit ailleurs[1]. Dès ce moment l’ambidextre prince a fait tous ses plans… Cependant il ne souffre pas que la lesbienne[2]

  1. Page 12 du premier cahier du premier volume.
  2. Si ce n’est à Lesbos que fut imaginé le jeu piquant