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LES APHRODITES


sont emparés de Criquet et de Belamour : celui-ci ne se trouve donc plus à la disposition de madame Durut. Mais un heureux hasard a fait arriver, presque en même temps que les Villettes, l’aimable Alfonse, le chevalier du premier numéro. Ce bon enfant venait avec la franche intention de rendre quelques petits devoirs à sa chère Agathe, ou peut-être à l’amie Célestine. Mais celle-ci a des occupations par-dessus les yeux ; l’autre a si bien passé la nuit, que les sens ne la dominent pas absolument pour l’instant. D’ailleurs, avant tout, elle est jalouse que le service se fasse coulamment dans l’hospice. Il faut donc que la marquise soit servie. Pour cela madame Durut, se sacrifiant, exige de la complaisance de son pupille (peu récalcitrant en pareil cas) qu’il veuille bien suppléer Belamour auprès de la belle dame. En conséquence, Alfonse se laisse transformer en servant-aspirant : on lui chausse un pantalon de fil gris et des escarpins à rosettes ; il endosse un gilet de basin et une veste à la marinière de casimir de la couleur du pantalon ; on lui roule les cheveux, et il est