Page:Nerciat - Les Aphrodites, 1864.djvu/107

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
95
L’ŒIL DU MAÎTRE.


sais, la dame, furieuse, le mettrait brutalement à la porte et me laverait la tête d’importance. Mais est-on bien ras, bien scrupuleusement imberbe, ce sont de sa part des transports ! un délire ! Après cela, c’est son tour de fêter tous ces petits engins, toutes ces petites moniches. C’est à mourir de rire, en vérité.

Célestine. — Et c’est là tout ce qu’elle fait ?

Madame Durut. — Le plus souvent il faut bien qu’elle s’y borne ; quelquefois pourtant un marmot précoce se trouve, à douze ou treize ans, bon à quelque chose…

Célestine. — Je le crois parbleu ! bien ; à neuf ans le petit cousin Georges bandait à merveille, et moi, qui n’en avais que huit, je m’amusais fort bien de sa petite broquette, que je ne suis pas même trop sûre de ne m’être pas mise une ou deux fois. Nous faisions du moins de bon courage tout ce qu’il fallait pour cela. Mais la vicomtesse, elle se donne le marmot ?

Madame Durut. — Elle en fait ce qu’elle peut, cela ne fait que la mettre en train. Alors elle congédie la marionnette, et fait