Cette page n’a pas encore été corrigée

l'otage o I

On allait tout ouvrir, on allait coucher tous ensemble, on allait se promener sans contrainte et sans culotte au milieu de l'univers régénéré, on allait se mettre en marche au travers de la terre délivrée des dieux et des tyrans !

C'est la faute aussi de toutes ces vieilles choses qui n'étaient pas solides, c'était trop tentant de les secouer un petit peu pour voir ce qui arriverait !

Est-ce notre faute si tout nous est tombé sur le dos ? Ma foi, je ne regrette rien.

C'est comme ce gros Louis Seize ! la tête ne lui tenait guère.

Quantum potes^ tantum aude ! C'est la devise des Français.

Et tant qu'il y aura des Français, vous ne leur ôterez pas le vieil enthousiasme, vous ne leur ôterez pas le vieil esprit risque-tout d'aventure et d'invention !

SYGNE. — 11 vous en reste quelque chose.

LE BARON TURELURE. — C'est ma foi vrai ! et cela m'encourage à vous dire tout de suite ce que je suis venu pour vous dire.

SYGNE. — Je ne tiens pas à l'entendre.

LE BARON TURELURE. — Vous l'enten- drez cependant.

Mademoiselle Sygne de Coûfontaine,

�� �