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petits morceaux et descendre dans sa cave ne parviendra pas à le réchauffer. Il n’est pas sensible non plus à la multitude des oiseaux qui sont enfermés dans des cages d’or autour de sa porte ni aux fleurs qui tapissent les fenêtres de sa maison.

Il est loin. Il est seul.

Il connaît la mesure du monde pour s’être lui-même démesuré.

Le monde est un sous-officier pour lui, un sous-officier qu’il a tué, afin d’être, durant les siècles des siècles, absolument seul avec Sidonie.


marcel jouhandeau