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Rafael.

De sergent.Bon. — Et puis ?

Le sergent.

De sergent.Bon. — Et puis ?Ce poignard de Toscane.

Rafael.

Très-excellent. — Et puis ?

Le sergent.

Très-excellent. — Et puis ?J’ai cette épée.

Rafael.

Très-excellent. — Et puis ? J’ai cette épée.Et puis ?

Le sergent.

Et puis ! je n’ai plus rien.

Rafael, le rossant.

Et puis ! je n’ai plus rien.Tiens, voilà pour tes cris,
Et pour tes pistolets.

Le sergent.

Et pour tes pistolets.Aïe ! aïe !

Rafael.

Et pour tes pistolets.Aïe ! aïe !Et pour ta canne,
Et pour ton fin poignard en acier de Toscane.

Le sergent.

Aïe ! aïe ! je suis mort !

Rafael.

Aïe ! aïe ! je suis mort !Le seigneur Garuci
Est sans doute au logis : — On y va par ici.

Il le chasse.

C’est du don Juan, ceci.
Revenant.
C’est du don Juan, ceci.Que dis-tu du bonhomme ?
Sauvons-nous maintenant. — Moi, je retourne à Rome.
L’abbé va à lui, et lui met son poignard dans la gorge.
Êtes-vous fou l’abbé ? — L’abbé !

Il tombe.