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Ninon.
C’est lui, c’est lui, ma chère.
Silvio entre, le visage couvert de son manteau et l’épée à la main.
Ninette, voyant qu’il hésite.
Irus entre, l’épée à la main, d’un côté ; le duc Laerte de l’autre.
Irus.
Holà ! quel est ce bruit !
Laerte.
Laërte et Silvio croisent l’épée.
Irus, s’interposant.
Monsieur, demandez-lui s’il est bon gentilhomme.
Laerte, donnant dans l’obscurité un coup de plat d’épée à Irus.
Non, non, c’est un voleur !
Irus, tombant.
Flora jette par la fenêtre un seau d’eau sur la tête d’Irus.
Au secours ! on m’inonde. Ah ! je suis tout mouillé !
Laërte et Silvio se retirent.
Ninon.
Qu’est devenu Silvio ?
Ninette.
Elles cherchent et rencontrent Irus.
toutes les deux.
À l’assassin ! au meurtre ! un homme est là par terre.
Elles se sauvent.
Irus, seul, couché.
Oui, oui, n’attendez pas que j’aille me lever ;
Si je disais un mot, ils viendraient m’achever.
Flora entré dans l’obscurité ; elle rencontre Irus, qu’elle prend pour Silvio.