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GAMIANI
OU DEUX NUITS D’EXCÈS
Minuit sonnait, et les salons de la comtesse Gamiani resplendissaient encore de l’éclat des lumières.
Les rondes, les quadrilles s’animaient, s’emportaient aux sons d’un orchestre enivrant. Les toilettes étaient merveilleuses ; les parures étincelaient.
Gracieuse, empressée, la maîtresse du bal semblait jouir du succès d’une fête prépa-