Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Confession d’un enfant du siècle.djvu/76

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ponds ! Avant que je meure, me mettras-tu autre chose qu’un rêve entre ces deux bras que voici ?

Un profond silence régnait sur la place que dominaient mes croisées. Comme je restais les bras étendus et les yeux perdus dans l’espace, une hirondelle poussa un cri plaintif ; je la suivis du regard malgré moi ; tandis qu’elle disparaissait comme une flèche à perte de vue, une fillette passa en chantant.