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d’Alexandrie, et employé en l’an XI, il devint major du 4" d’artillerie à cheval le 3 prairial de cette année.

En l’an XII et en l’an XIII, il commanda l’artillerie de la division de cavalerie du 7e corps d’armée des côtes de l’Océan, reçut la décoration de la Lé-gion-d’Honneur le 4 germinal an XII, resta à la même armée pendant l’an XIV et une partie de 1806, et finit la campagne de cette dernière année à l’armée d’Italie où il servit encore pendant 1807.

Il se distingua au passage de l’Adige, aux affaires de Caldiéro, de Vicence et du Tagliamento, passa comme chef d’état-major de l’artillerie au 7e corps de l’armée d’Espagne, et y resta depuis 1808 jusqu’en 1813.

Officier de la Légion-d’Honneur le 15 décembre 1808, il assista au siège de Caldiéro, de Vicence et du Tagliamento, passa comme chef d’état-major de l’artillerie au 7° corps de l’armée d’Espagne, et y resta depuis 1808 jusqu’en 1813.

Officier de la Légion-d’Honneur le 15 décembre 1808, il assista au siège de Rosés, de Girone, de Figuières, aux affaires de Carladen, de Moteni del Rei, de Wals, etc., et obtint le grade de colonel le 14 mars 1811.

Désigné le 21 du même mois, pour commander le 5e régiment d’artillerie à pied, il continua cependant à être employé au 78 corps de l’armée d’Espagne jusqu’au 21 janvier 1814, époque à laquelle l’Empereur le nomma directeur du parc d’artillerie de Lyon.

Mis en non - activité après la rentrée des Bourbons, et créé chevalier de Saint-Louis le 13 février 1814, il fut placé dans le cadre des officiers en non-activité au licenciement de l’armée, et retraité le 20 février 1820.

HÉDOUVILLE (GABRIEL-MARIE-THEODORE-JOSEPH, comte d’)

né à Laon, en 1755. Il était général de brigade’ en 1793. Après la bataille d’Hondscôote, il partagea l’accusation de son collègue Houchard et fut néanmoins acquitté : Promu plus tard au grade de général de division et de commandant en chef de l’armée de l’Ouest (1797), il fut envoyé à Saint-Domingue en 1798 et en Vendée à son retour. Sa douceur et ses moyens conciliateurs y rendirent de véritables services.

En 1801, il fut nommé ambassadeur à St-Pétersbourg etdevint, en 1804, Chambellan de l’Empereur, secrétaire, etc. Cependant, le 1er avril 1814, il vota la déchéance de Napoléon. Élevé à la Pairie par la Restauration, il ne parut que rarement à la Chambre et mourut en 1825.

HENNEQUIN (JEAN-FRANÇOIS, baron)

né le 3 janvier 1774, à Mont-Marault (Allier), entra au service le 25 août 1792 comme lieutenant dans le 2° bataillon du Cher, devenu 132e et 108" demi-brigade de ligne. Il fit les campagnes de 1792 à l’an IV, aux armées de la Moselle et de Sambre-et-Meuse.

Promu capitaine le lrr thermidor an IV, il servit avec honneur depuis cette époque jusqu’à l’an IX aux armées du Rhin, d’Helvétie et du Danube, et se distingua surtout dans les journées des 3, 8 et 9 vendémiaire an VIII, à Mu-thental. Le 3, à la tête de trois compagnies de grenadiers, il parvint, par les sages dispositions qu’il prit, à arrêter les progrès des Russes qui manœuvraient pour couper l’armée française, et Hennequin exécuta, avec autant de précision que de sang-froid, l’ordre qu’il avait reçu de dégager le 1er bataillon de la 108e demi-brigade et une partie de la 50° qui se trouvaient vivement compromis, et avec ses trois compagnies de grenadiers il culbuta une colonne ennemie forte de