Page:Mullié - Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, II.djvu/332

Cette page n’a pas encore été corrigée

Il accompagna le prince Louis Napoléon lors de l’affaire de Boulogne, et fut déiènu comme lui au château de Ham.

Il est aujourd’hui représentant du peuple à l’Assemblée législative.

En 1823 il avait publié, avec le’général Gourgaud, huit volumes de mémoires pour servir à l’histoire de France sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène sous sa dictée.

MÔNTMARIE (Louis - FRANÇOIS-ÉLIE LE PELLETIER, comte de)

né le 12 mars’1771, fit ses premières armes dans la cavalerie, parcourut tous les grades inférieurs et fut nommé en 1804, éhef’d'escadron, aide-de-camp du maréchal Lefebvré et chevalier de la Légion-d’Honneur.

Devenu colonel du 28e dragons, il se signala dans lès divers combats qui précédèrent le siège de Dantzig, et se fit remarquer par des charges brillantes qu’il exécuta contre les Prussiens.

Le 9 mai 1809, il fut élevé au rang de général de brigade. Créé’baron de l’Empire et officier de la Légion-d’Honneur, il se distingua dans la campagne du Tyrol.

En 1810, le général Montmarie passa en Espagne, où il’réussit à débloquer le fort de Morello près Valence. Il fut encore mentionné pour sa bravoure au combat de "Vinaros, aux sièges de Tarra-gone et de Figiiières, et particulièrement à la bataille de Sagonte, à la suite de laquelle il fut créé commandeur de la Légion-d’Honneur.

Pendant la campagne de France, il fut chargé du commandement de Vitry, qu’il évacua le 5 février, à la prise- de Clary (environs de Laon) il fit prisonniers 7 officiers et 2S0 soldats.

Sous la Restauration, M. de Mont-Marie fit partie de la maison militaire du roi, avec le titre de lieutenant des Gardes du corps (compagnie de Wagram) et de chevalier de Saint-Louis ; peu de jours après, il fut créé grand officier.

A la nouvelle du débarquement de Napoléon, il fut promu au grade de lieutenant-général. Il suivit • le duc de Berryet reçut en 1817 letitre de comte ; plus tard il fut nommé inspecteur général d’infanterie et commandeurde Saint-Louis en 1825. Député depuis 1824, il a toujours voté avec le ministère.

Le général Montmarie est sur le cadre • de retraite depuis Ie27 juillet 1835.

MONTMORENCY (ANNE-CHARLES-FRANÇOIS, duc de)

pair de France, grand • officier de la Légion-d’Honneur, pre-, mier baron chrétien, chef de l’illustre famille1 de Montmorency ; né le 12juillet 1768 ; entra au service en 1785, au régiment de colonel-général-dragons. Il épousa en 1788 mademoiselle de Matignon. La Révolution le força de s’expatrier, mais il se hâta de rentrer en France dès que le premier Consul en eut ouvert les portes à ceux qui avaient été exilés. En 1813, il fut nommé au commandement de la garde nationale d’Eure-et-Loir ; en 1814 ; lors de l’invasion de nos frontières, l’Empereur l’attacha à l’état-major de la garde nationale de Paris, en qualité d’un des quatre aides-majors généraux, sous les ordres du maréchal Moncey. C’était le moment où les puissances étrangères enveloppaient la capitale avec des forces si supérieures en nombre aux noires. Le maréchal Moncey ayant été rappelé précipitamment auprès de l’Empereur, et les trois autres majors généraux ayant reçu en même temps une autre destination, il se trouva seul investi du com1 • mandement et chargé de défendre la capitale.

A partir de 1815, le duc de Montmorency partagea sa vie entre la ville et la campagne. Il fit partie du conseil général