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GRENIER (JEAN-GEORGES, baron)]] == naquit le 11 novembre 1771 à Sarrelouis (Moselle).

Entré dans le 1er bataillon de volontaires de son département le Ier septembre 1791, il fut nommé sous-lieutenant au 96e régiment d’infanterie le 15 du même mois, lieutenant le 30 octobre 1793, et fit les guerres de 1792 et 1793 aux armées du Nord et de la Moselle.

Passé à l’armée de Sambre-et-Meuse en l’an II, le général Grenier, son frère, se l’attacha comme aide-de-camp le 20 vendémiaire an III.

Capitaine le 16 ventôse an V, et chef de bataillon le 4 floréal-an VII, il quitta ses fonctions d’aide-de-camp le 15 floréal an VIII pour prendre le commandement d’un bataillon de la 37e demi-brigade de ligne, avec laquelle il fit les guerres de l’an VIII à l’an X à l’armée du Rhin et au corps d’observation de la Gironde.

Employé aux troupes expéditionnaires de la Guadeloupe, et blessé d’un coup de feu à la jambe gauche, le 6 germinal an X, à la prise de Bambège, il rentra en France vers la fin de l’an XI, et servit pendant une partie de cette année et la suivante à l’armée d’Italie.

Major du 60e régiment de ligne le 11 brumaire an XII, et membre de la Lé-’ gion-d’Honneur le 4 germinal suivant, il se rendit de nouveau en Italie à la fin de la même année, et y resta jusqu’en 1806.

Après les guerres de 1807 et 1808’en Dalmatie, il se signala au passage de la Piave le 8 mai 1809 ; il contribua, le 17 du même mois, à enlever les redoutes ennemies et plusieurs pièces de canon. Le lendemain, à la tête d’une colonne de la division du général Seras, il enleva d’assaut le fort de la Pradella.

Nommé, le 30, colonel du 52ede ligne, il se fit remarquer à la tête de ce corps en Italie en Hongrie et à Wagram ; il fut nommé officier de la Légion-d Honneur le 27 juillet 1809, et baron de l’Empire le 15 août suivant.

Envoyé en Espagne vers cette époque, il tomba au pouvoir de l’ennemi le 1er novembre 1813. Il était encore prisonnier lorsque l’Empereur le nomma (25 décembre 1813) général de brigade. Rentré en France le 17 mai 1814, et envoyé à l’armée du Nord, il reçut la croix de Saint-Louis le 19 juillet, et celle de commandeur de la Légion-d’Honneur le 24 octobre suivant.

Napoléon, à son.retour, l’employa au 1er corps d’armée qui devait agir en Belgique.

Mis en non-activité le 17 août de la même année, il remplit les fonctions d’inspecteur général des troupes de la 13° division militaire depuis 1816 jusqu’au 1er janvier 1820, époque à laquelle il fut mis en disponibilité.

Retraité depuis 1826, il fut mis par le gouvernement de Juillet dans le cadre de disponibilité de l’état-major général le 22 mais 1831 et admis définitivement à la retraite le 11 décembre 1832.

Il est mort à Marpain (Jura), le 6 novembre 1835.

GRILLOT (REMY, baron)

né le 11 mars 1765 à Navilly (Saône-et-Loire). Soldat le 31 mai 1785 au régiment de Picardie-Infanterie (2e de l’arme en 1793, 16’ demi-brigade de même arme en l’an II, et 26° demi-brigade en l’an V), il passa caporal le Ie’ février 1788, sergent-fourrier le 1" mars 1790, sergent-major le 26 juillet 1791, et adjudant-sous-officier, puis lieutenant les 10 avril et 20 mai 1792.

Il fit, avec distinciion, les campagnes. de 1792 à l’an IV aux armées du Nord, de la Moselle, de Rhin-et-Moselle, de Mayence