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C’est en 1795 que de fréquens rapports s’établirent entré le général Bonaparte et Talma. Cette liaison a donné lieu à une foule de contes niais, répétés par ceux même qui savaient le mieux combien ils étaient faux. Jamais Bonaparte ne fut l’obligé de Talma, qui ne lui prêta que des livres, quoi qu’en aient dit quelques biographes. Et ce n’est pas seulement au temps de la puissance de Napoléon que Talma

  1. dans les journaux , le 5 germinal an 5 (20 mars 179^) : « Ce fut à l’époque même de notre persécution que je u reçus de Talma , que je ne voyais plus depuis long.  » temps, des marques d’un véritable intérêt. Je les ju-  » geai si peu équivoques, qu’elles firent disparaître les  » légers nuages de nos anciennes divisions, et nous rap- )> prochèrent. Je m’empresse de rendre cet hommage à  » la vérité. Puisse-t-il détruire une inculpation que je ne  » savais pas même exister ! Je ne concevrai jamais qu’un  » artiste spécule froidement sur la ruine des autres , et  » Talma n’était pas alors plus disposé à profiter de nos  » dépouilles que nous ne le serious aujourd’hui à bénéfi- ;j cier des siennes ; je dis nous sans avoir consulté mes  » camarades , mais je le dis avec la certitude de n’en être  » pas désavouée.  » L. Contât. » Voici la lettre de Larive : « L’article inséré dans le Républicain français , du 4 de )> ce mois , me fournit une occasion de rendre hommage