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AUTANT EN EMPORTE LE VENT

Fragrante cargaison de nefs
D’Arabie, mais qu’ils me sont soëfs
Les nobles cheveux châtains de ma Dame.
Soit que sa main les apprête
En bandeaux modestes sur sa tête,
Soit qu’ils l’encourtinent déliés, quand amène
Elle se fait à ma peine.