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et de sérénité : La France. Ce sera le sceau de notre patrie sur le piédestal de granit que domine Champlain, son enfant glorieux. »

Il convenait qu’une mission allât sceller l’œuvre de Rodin sur le socle du monument.

Le Comité France-Amérique la constitua parmi ses membres. Elle porterait le salut de la France aux États-Unis et au Canada où, tout de suite, notre section l’avait invitée.

Si le buste de Rodin symbolisait la France, la Mission Champlain en était une synthèse : l’Institut, les Chambres, la littérature, l’Université, la science, le commerce, l’industrie, les beaux-arts, y étaient groupés. Des descendants de Français qui avaient joué un rôle dans le nouveau monde et M. Étienne Larny, délégué de l’Académie française au Congrès du Parler français de Québec, et qu’il me tardait de revoir après nos entretiens de Paris, accompagneraient la mission.

Le 20 avril 1912, la Mission Champlain quittait Le Havre à bord de la France, le nouveau paquebot de la Compagnie géné-