Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/532

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
514
TABLE

de donner à leurs enfans un métier pour gagner leur vie ? ibid. La loi naturelle leur ordonne de nourrir leurs enfans ; mais non pas de les faire héritiers, III. 200 & suiv. Pourquoi ne peuvent pas épouser leurs filles, III. 217, 218. Pouvoient vendre leurs enfans. De là la faculté sans bornes que les Romains avoient de tester, III. 245, 246. La force du naturel leur faisoit souffrir à Rome d’être confondus dans la sixieme classe, pour éluder la loi voconienne en faveur de leurs enfans, III. 255, 256.

Pere de famille. Pourquoi ne pouvoit pas permettre à son fils, qui étoit en sa puissance, de tester, III.249.

Peres de l’Église. Le zele avec lequel ils ont combattu les lois Juliennes est pieux, mais mal entendu, III. 95 & suiv.

Périéciens. Peuple vaincu par les Crétois. Étoient condamnés à exercer l’agriculture, regardée comme un profession servile, I. 78.

Perse. Les ordres du roi y sont irrévocables, I. 56. Comment le prince s’y assure la couronne, I. 125. Bonne coutume de cet état, qui permet à qui veut de sortir du Royaume, I. 430. Les peuples y sont heureux, parce que les tributs y sont en régie, II. 28. La polygamie, du temps de Justinien, n’y empêchoit pas les adulteres, II. 104. Les femmes n’y sont pas même chargées du soin de leurs habillemens, II. 115. La religion des Guebres a rendu ce royaume florissant ; celle de Mahomet le détruit : pourquoi, III. 138, 139. C’est le seul pays où la religion des Guebres pût convenir, III. 159. Le roi y est chef de la religion : l’alcoran borne son pouvoir spirituel, III. 177. Il est aisé, en suivant la méthode de M. l’Abbé Dubos, de prouver qu’elle ne fut point conquise par Alexandre, mais qu’il y fut appellé par les peuples, IV. 91.

Perses. Leur empire étoit despotique, & les anciens le prenoient pour une monarchie, I. 338. Coutume excellente chez eux pour encourager l’Agriculture, II. 45. Comment vinrent à bout de rendre leur pays fertile & agréable, II. 147. Étendue de leur empire :