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Pénitences. Regles, puisées dans le bon sens, que l’on doit suivre quand on impose des pénitences aux autres ou à soi-même, III. 139.

Pensées. Ne doivent point être punies, I. 264.

Péonius. La perfidie qu’il fit à son pere prouve que les offices des comtes étoient annuels, & qu’ils les rendoient perpétuels à force d’argent, IV. 106.

Pépin. Fit rédiger les lois des Frisons, III. 266. Constitution de ce prince qui ordonne de suivre la coutume par-tout où il n’y a pas de loi ; mais de ne pas préférer la coutume à la loi, III. 294. Explication de cette constitution, III. 295. De son temps, les coutumes avoient moins de force que les lois : on préféroit cependant les coutumes ; enfin elles prirent entiérement le dessus, III. 295, 296. Comment sa maison devint puissante : attachement singulier de la nation pour elle, IV. 128 & suiv. Se rendit maître de la monarchie en protégeant le clergé, IV. 140. Précautions qu’il prit pour faire rentrer les ecclésiastiques dans leurs biens, IV. 146, 147. Fait oindre & bénir ses deux fils en même temps que lui : fait obliger les seigneurs à n’élire jamais personne d’une autre race. Ces faits, avec plusieurs autres qui suivent, prouvent que pendant la seconde race la couronne étoit élective, IV. 161, 162. Partage son royaume entre ses deux fils, ibid. La foi & hommage a-t-elle commencé à s’établir de son temps ? IV. 213, 214.

Peres. Doivent-ils être punis pour leurs enfans ? I. 190. C’est le comble de la fureur despotique, que leur disgrace entraîne celle de leurs enfans & de leur femme, I. 429. Sont dans l’obligation naturelle d’élever & de nourrir leurs enfans : & c’est pour trouver celui que cette obligation regarde, que le mariage est établi, III. 66, 67. Est-il juste que le mariage de leurs enfans dépende de leur consentement ? III. 73, 74. Il est contre la nature qu’un pere puisse obliger sa fille à répudier son mari, sur-tout s’il a consenti au mariage, III. 296. Dans quel cas sont autorisés, par le droit naturel, à exiger de leurs enfans qu’ils le nourrissent, III. 198, 199. Sont-ils obligés, par le droit naturel,