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248. Epoque de son extinction totale, I. 248. Fut détruite à Rome par la corruption des mœurs, III. 92.

Census ou Cens. Ce que c’étoit dans les commencemens de la monarchie françoise, & sur qui se levoit, IV. 35 & suiv. Ce mot est d’un usage si arbitraire dans les lois barbares, que les auteurs des sytêmes particuliers sur l’état ancien de notre monarchie, entr’autres l’abbé Dubos, y ont trouvé tout ce qui favorisoit leurs idées, IV. 36, 37. Ce qu’on appeloit ainsi dans les commencemens de la monarchie, étoit des droits économiques, & non pas fiscaux, IV. 38. Etoit, indépendamment de l’abus qu’on a fait de ce mot, un droit particulier levé sur les serfs par les maîtres : preuves, ibid. & suiv. Il n’y en avoit point autrefois de général dans la monarchie qui dérivât de la police générale des Romains ; & ce n’est point de ce sens chimérique que dérivent les droits seigneuriaux : preuves, IV. 40 & suiv.

Centeniers. Etoient autrefois des officiers militaires : par qui & pourquoi furent établis, IV. 47, 48. Leurs fonctions étoient les mêmes que celles du comte & du gravion, IV. 56. Leur territoire n’étoit pas le même que celui des fideles, IV. 78.

Cerites (Tables des). Derniere classe du peuple romain, III. 256.

Cérémonies religieuses. Comment multipliées, III. 169.

Centuries. Ce que c’étoit ; à qui elles procuroient toute l’autorité, I. 350 & suiv. 335, 336.

Centumvirs. Quelle étoit leur compétence à Rome, I. 362, 363.

Cerné. Cette côte est au milieu des voyages que fit Hannon sur les côtes occidentales d’Afrique, II. 314.

César. Enchérit sur la rigueur des lois portées par Sylla, I. 182. Comparé à Alexandre, I. 301, 302. Fut souffert, parce que, quoiqu’il eût la puissance d’un roi, il n’en affectoit point le faste, II. 188. Par une loi sage, il fit que les choses qui représentoient la monnoie devinrent monnoie, comme la monnoie même, III. 5. Par quelle loi il multiplia