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TABLE

Ce que c’étoit que se recommander pour un bénéfice, IV. 78.

Bénéfices militaires. Les fiefs ne tirent point leur origine de cet établissement des Romains, IV. 28, 29. Il ne s’en trouve plus du temps de Charles-Martel ; ce qui prouve que le domaine n’étoit pas alors inaliénable, IV. 131, 132.

Bengale (Golphe de). Comment découvert, II. 303.

Benois Levite. Bévue de ce malheureux compilateur des capitulaires, III. 286, 287.

Besoins. Comment un état bien policé doit soulager ceux des pauvres, III. 119, 120.

Bêtes. Sont-elles gouvernées par les lois générales du mouvement, ou par une notion particuliere ? I. 5. Quelle sorte de rapport elles ont avec Dieu : comment elles conservent leur individu, leur espece : quelles sont leurs lois : les suivent-elles invariablement ? ibid. Leur bonheur comparé avec le nôtre, ibid.

Bétis. Combien les mines d’or qui étoient à la source de ce fleuve produisoient aux Romains, II. 319.

Bien. Il est mille fois plus aisé de faire le bien, que de le bien faire, II. 392, 393.

Bien (Gens de). Il est difficile que les inférieurs le soient, quand la plupart des grands d’un état sont mal-honnêtes gens, I. 48. Sont fort rares dans les monarchies : ce qu’il faut avoir pour l’être, I. 49.

Bien particulier. C’est un paralogisme de dire qu’il doit céder au bien public, III. 224.

Bien public. Il n’est vrai qu’il doit l’emporter sur le bien particulier, que quand il s’agit de la liberté du citoyen, & non quand il s’agit de la propriété des biens, III. 224 & suiv.

Biens. Combien il y en a de sortes parmi nous ; la variété dans leurs especes est une des sources de la multiplicité de nos lois, & de la variation dans les jugemens de nos tribunaux, I. 147. Il n’y a point d’inconvénient, dans une monarchie, qu’ils soient inégalement partagés entre les enfans, I. 112.

Biens (Cession de). Voyez Cession de biens.

Biens ecclésiastiques. Voyez Clergé : Evêques.

Biens fiscaux. C’est ainsi que l’on nommoit autrefois les fiefs, IV. 45.