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VII
LES CORNES — VIOLA — LES CONTES DE L’OGRE

Nous rentrons dans les féeries et nous ne voulons plus désormais en sortir. Jusqu’ici nous nous sommes contenté de résumer les récits et d’en donner la substance ; mais ce n’est pas la partie la plus intéressante de notre sujet.

Il faut savoir aussi comment le peuple raconte. Nous allons donc traduire, à peu près mot à mot, les trois histoires les plus détaillées du recueil^ en tâchant d’être aussi naïf, aussi incorrect que possible. Par malheur, nous ne pouvons reproduire les grâces et les libertés du patois.

LES CORNES

Il y avait une fois un homme, et, parce qu’il n’avait rien à faire sur le pavé, il partit et s’en fut à la campagne. Il jeta un coup d’œil sur un arbre