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' UORIENT ET M1THRIDATE_ '27t I Enfin le roi jeta ses vues sur la Paphlagonie et la La P,,,,,,,,,g,,,,,,, Cappadoce À'. La Dlfaphlagonie, disait-il, lui appartenait °°‘î0g‘£îî°“° aux termes d’un testament du dernier des Pylœmemdes en faveur de son père Mithridate V Evergète. Mais il se heurta aux, prétentions opposées de la lignée royale légitime et illégitime; et le pays lui—méme protesta. En ce qui touche la Cappadoce, les rois de Pont ne pouvaient oublier que ce royaume et la Cappadoce de mer n’avaient fait qu’un autrefois, et que les idées de réunion s’y étaient maintenues vivaces. Mithridate commence par occuper la A Paphlagonie de concert avec Nz'c0mède,_ roi de Bithynic : partageant avec lui leur commune conquête, il l’a mis ` entièrement dans ses intérêts. Et pour couvrir en quelque · sorte la violence faite à la foi publique, les deux rois _ installent comme régent nominal un fils de Nicomède, qui prend le nom de Pylœmène. En Cappadoce la poli- tique des deux alliés est plus perfide encore. Le roi Ariaralhe VI est massacré par Gordios, sinon d’ordre _ exprès, en tous cas dans l’intéret exclusif de Mithridate Eupator, son beau—frère : il laisse un fils du même nom que lui, qui ne peut résister aux envahissements du Bithynien qu’avec l’aide équivoque de son oncle. Mithri- date, en échange·, exige qu’il laisse `rentrer en Cappadoce · le meurtrier fugitif d’Ariarathe VI. Là-dessus, rupture et guerre : déjà les deux armées sont en présence quand l’oncle appelle son neveu à une entrevue, et tue de sa ` ’ On ne peut établir que para peu près la chronologie des événe- ments qui vont suivre. C`est vers 640 que Mithridate avait réellement 114 av. J.·C. commencé â régner. L’intervention de Sylla se place en 662 (Tite 92. Liv., epilom. 70); et cette date concorde bien avec les trente années de durée qu'on assigne aux guerres du roi (662-69l :Plin., 92.63, ` hist. nat. 7, 26, 97). Durant cet intervalle aussi se déhattirent les guerres de succession de Paphlagonie et de Cappadoce; et à celles- i ci déjà se rapporte, il me semble, la tentative de corruption pratiquée a Rome, au temps du premier tribunal, de Saturninus (751) (p. 172 :Diodor, fragm. de Legal, p. 634-). Marius, qui quitta 103, Rome en 655, et ne resta que peu de temps en 0rient, trouva déjà 99, Mithridate en Cappadoce, et négocia avec lui au sujet de ses entre- · . prises surl’Asie·Mineure. (Cicér., ad Brut. 1, 5. Plutarch. Mar. 31.) Donc Ariarathe Vl avait déjà été tué.