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' — 134- LIVRE IV, CHAPITRE V aupnord des bouches dela Narenta, qui ne cesse de - _ troubler la mer et la cote voisines: Rome lui ordonne de e’éloigner dans l’intérieur. Elle s’établit alors dans l’Herzé- ` ' goiatne actuelle, et commence à y cultiver la terre :4 mais · 4 ne pouvant s’habituer à une telle vie dans la rude contrée ‘ . qui lui est assignée, elle dépérit bientot. Vers le même _temps, une expédition marche de Macédoine contre; les ' Scordisques, qui sans nul doute avaient fait cause commune A 129 av. J.·c. avec les pillards de la cote. Un peu plus tard (625), le` , ` consul Tudttanus, de concert . avec Decimus Brutus, _ " l’énergique 'conquérant des Galléques espagnols, attaque · les Japydes, et quoique défait dans un premier combat, il ` _ . les écrase, et porte les armes romaines dans le cœur de la Dalmatie, jusque sur les bords de la Kerlsa, à 25 milles allemands (50 lieues) d’Aquilée. Désormais les Japydes viventpaisibles et en amitié avec Rome. Maisà dix ans de' 119. I là (635), les Dalmates se soulèvent de nouveau, appuyés ` cettefois par un mouvement des Scordisques. Pendant · · que le consul Lucius Cotta marche contre ces derniers, et_ pousse jusqu’à Ségestica, Lucius Metellus, son collegue. _ ' ` et second frere du Numidique (il s’appellera un jour le Dalmatique'[Dalmaticus]), se jette sur les autres, les bat, M , et passe l'hiver a Salone (Spatato), qui, dece jour, devient ~. vraisemblablementla—principale place d’armes des Romains. ' · Je lixerais aussi à la meme date l’établissement dela vote , Gabtrtterme, allant de Salone vers les pays de l’est, par _ Andetrtum (non loin de Mousch) et autres lieux. L’expé- dition du consul Marcus Alïmtltus Scaurus contre les ‘ me Taurisques, en 639‘, ressemble davantage à une guerre ' Les faite en vue de la conquête : Scaurus le premier chez les R°"};"§,*;§S°"‘ Romains, a franchi la chaine des Alpes orientales, au point ·>¤<·=¤=¤l·=¤- où leur faîte s’abaisse, entre Trieste et Laybach. Il impose a l’ennemi un traité d’amitié et·d’hospitalité, donnant toute ' · ' Les fastes triomphaux les nomment Galli Kami : ils s’appellent Ligurcs Taurisci (car telle est la vraie leçon au lieu de Lïgures et Caurisci) dans Aur. Victor. ,, i '