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LES PEUPLES ÉUNORD 131 race celtique, fixée en Styrie et en Carinthie sous le nom · de Taurisgues, et Norigues plustard; `et· en Frioul, en T=¤¤¤îî·1¤¤¤ · . . _ c Garm0le‘et en Istrze sous le nom de Games. Noréia, leur cames. ville (non loin de Saint-Vit, au nord de Klagenfwt), ` était florissante et célèbre,'a raison des mines de fer acti- ` vement exploitées dans le pays.` Mais ce qui y attirait plus encore les Italiens, c’étaient les riches mines (POP récemment decouvertes. Les indigènes expulsèrent d’ailleurs tous les ·` étrangers et gardèrent leur Californie pour eux seuls. Selon leur habitude, les Gaulois en envahissant ainsi les V _ deux versants des Alpes, niavaient guère occupé que la' plaineet les premieres collines : quant à la montagne, et r ·à la région de l’Adige et du Poinferieur, ils les avaient · · négligées : elles étaient restées aux indigenes plus anciens, · ' ,· dont 1’histoire n’a pu encore établir la nationalité, les , ` Rœtiens, cantonnés dans les rochers de la Suisse orientale` ER··¤t¤. t · _ · « u nnéensc , - et.du Tyrol, les Euganéens et Vénètes, dans le pays de . ximtes. Padoueet de Venise. Si bien qu’aux extrémités de son double courant l’invasion celtique se rejoignait presque; et qu’une étroite ligne de populationslocales séparait seule ` . — les Gaulois Cénomans de Briœiq [Brescia] des Gaulois ( 4 _· Carniques du Frioul. Depuis longtemps les Romains avaient dans les Euganéens et_ les Vénètcs des amis et sujets : mais ` les peuplades alpestres étaient encore libres, et descendant V sans cesse de leurs montagnes, se·livraientades incursions · _ quand il les place « au delà du Rhin n (Bell. G., 1, 5) : lepoint de _ ` épart de ses observations étant l’Helvétie, il a pu très—bien.entendre -f.par là la· région située au nord-est du lac de Constance, donnée concordante avec celle de Strabon (7, 292), qui de même fait confiner ' l`ancien pays boïen avecle lac de Constance, et qui ne cesse d’être ` exact que quand il range parmi les riverains du lac les Vindéliciens; _ ceux·ci ne se sont établis en ce lieu qu'après le départ des Boïes. Les Bo'ies, en effet, ont été chassés bien avant Posidonius (avant 650) 104 av. J.-C. par les Marcomans et d’autres peuples germains. Au temps de César ·. . on en rencontra_it des débris errantdans la Carinthie (Cœs., Bell. G., , 1, 5), qui de là se rendirent en Helvétio et dans la Gaule occ1den—_ tale : un autre essaim se fixa près du lac Balaton, ·où les Gèles _ — Vanéantirent vers 700. La le pays a emprunté le nom (Deserta B0ï— 64. rum) de cette branche, la plus tourmentée entre toutes, de la famille . des peuples b0'ies (cf. ¤lll, p. 261, à la note). _- ' ·