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. _ LES PEUPLES,DU NORD `l‘29 membres divers de la communauté. Là, le seulmétier ‘ · indigène était la piraterie sur terre et'sur mer. Les peu- ` , · · .plades dalmates, dans les temps antérieurs, avaient vécu avec·Scodra—dans le lien d’une suzeraineté peu'étroite‘: ` les expéditions romaines contre la reine Teuta (III, p. 97, 99) et Démétriuspde Pharos les avaient atteintes_ en passant`; A · mais à l’avènement` de Genthios elles s’étaient·atl’ra¤chies, r et par là soustraites à la·co¤dition faite à' l’I|lyrie, tombée · sous la suprématie romaine, après la- chutedu royaume . de Macédoine (IV, p. »I2, 20, 29). La République abandonna _ d’abord à lui—meme ce pays qui n’avait rien qui put la` tenter. Mais bientot illui fallut écouter les plaintes de ses sujets d’Illyrie ,· des Daorslens notamment, vivant sur les _ bords de la Narenta au sud de la Dalmatie, et des habi- · tants de l’ile d’Issa (Llssa), dont les stations continentales A ` de Tmgyrion (Tmu) et d’Epetlon (non loin `de`SpaZato) avaient tous les jours a souffrir. Home en_voya donc une ambassade. Elle revint bientot avec cette réponse : « que ig les Dalmates n’avaient jamais pris garde aux—Piomains,_et . » ne s’en voulaient pas davantage occuper dans l’avenirl » En 598, une armée légionnaire descendit sur la cote avec wc av. J.·c. le consul Gaius Marcius Flgulus. Il s’enfonça dans le · pays, mais fut bientot ramené vers les possessions romaines. Publius Scipion N asica, son successeur, put s’emparer. enfin Leur de la grande et forte place de Delmion, après quoi la S°“"‘““°"· confédération mit bas les armes et se reconnut sujette. . Mais ce pays, soumis à la surface`, était trop pauvre pour `mériter un administrateur spécial : comme on llavait fait , ` 'déja pour les possessions plus importantes de l’Épire, on le fit gouverner depuis l’Italie, par le fonctionnaire préposé à la Gaule cisalpine; et cette situation se perpétua, meme après l’érection de la Macédoine en province (608) et"la mc. délimitation de .sa frontiere au nord de Scodra·. ‘ IV, p. 340. — Les Pirusles, dans la vallée du Drin, appartinrent à la province de Macédoine, bien qu’ils battissent le pays et passassent souvent dans celle d’lllyrîe (lllyrlcum), voisine (Cœs., Bell. G., 5, 1 ). v. 9