Depuis la fin du v1¤ siecle, la domination de la République s’étendait sur l’ensemble des trois grandes péninsules qui, se détachant du continent du nord, s’enfoncent au milieu des eaux méditerranées : domination en plus d’un endroit
mal assise, si l’on considère que dans les régions du nord
ct de l’ouest, en Espagne, que dans les vallées ligures de
l’Apennin, et dans celles des Alpes, que dans les montagnes
de la Thrace et de la Macédoine enfin, nombre de peuplades
libres ou à moitié libres osaient encore porter le défi à la
molle insouciance du gouvernement romain. Les relations I .
continentales de l’Italie avec l’Espagne, de l’Italie avec la
Macédoine étaient demeurées très-superficiellesiet quant
aux pays d’au delà des Pyrénées, des>Alpes et des Balkans, aux vastes contrées qu’arro`sent le Rhône, le Rhin et ’
_’ le Danube, tous restaient en dehors de la sphère politique · (
de Rome. L’heure est venue de nous demander ce qu’elle
avait fait pour assurerde ce coté la sécurité de sonempire,
ou pour l’arrondir; et aussi de raconter comment un jour