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_ 6 , LIVRE IV, CHAPITRE Il la méfiance réciproque entre les membres de l’ordre noble , ` aqui appartient le pouvoir. Ne point permettre aux hommes du commun les actions d’éclat qui leur seraient un titre d’anoblissement, c’est la le plus sur moyen de les tenir `loin de la caste aristocratique; et a ce gouvernement des demi-mesures, un noble lui-même serait incommode, s`il — revenait dans Romevainqueur et conquérant de la Syrie ou de l’Égypte. · , Em, Toutefois, il existait encore une opposition, dont les

 tentatives produisirent quelques résultats. On améliora

criminelles - l’organisation judiciai1—e. L’insuffisance de la juridiction p°"m"m°S' administrative, E1 l’encontre des magistrats des provinces, ` exercée directement par le Sénat ou déléguée par lui, dans l’occasion, E1 des commissions extraordinaires, cette ne av. J.·c. insuffisance sautait aux yeux; en 605, innovation féconde pour le droit et la vie publics E1 Rome, il est établi, sur la motion de Lucius (lalpurnius Pison , une commission per- manente (quœslio ordinaria) avec mission d’instruire sur . les plaintes des provinciaux contre les magistrats romains, pour fait de concussion ‘. . Le me On voulut aussi émanciper les comices et les enlever a ¤·—>¤¤t· l’influence prépondérante de I’arIstocratie. Les démocrates de Rome croyaient trouver leur panacée dans le vote _ secret des assemblées du peuple : ce vote fut institué, par _ ras. la loi Gabinia (61 5), pour les élections aux magistratures; tar. par la loi Cassia (617), pour les tribunaux populaires; et iai. . enfin par la loi Papiria (623), pour l’admissiou ou le 12e. rejet des motions législatives. Bientot aussi (vers·625) un Les _ plébiscite obligea les sénateurs ai la remise du cheval

S public lors de leur adinission dans la Curie, leur enle-’

é<1“°S"°¤· vant par la le droit de vote privilégié dans les dix-huit I centuries équestres (IV, p. 51 ) ’ : toutes mesures tendant ‘ [La loi Calpurnia, de rcpctundis, la plus ancienne loi de ce genre â Rome 2 rmlla antca cum fuissct, dit Cicéron, De 0/f., 2, 21, · . 75. -— Brut., 27, 106, et alias. —- V. aussi Tacite, Ann., 15, 20]. ’ [Ces diverses lois sont d’ordinaire appelées legcs tabcllariœ, parce qu'elles substituèrent au vote verbal ou par acclamation le