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_ 406 ' · APPENDICE _ · ` . mème, l’hote reçoit le toit et le logis, le lit, la table,_le tapis, le aminaire,'le bois, le vinaigre et Fhuiiesî. On ne pourvoit pas ` directementà sa table; du moins il semble que si dans les . plus anciens temps latable a été défrayée, plus tard la cité ` exerçant Vhospitalilé y a suppléé par le munus en or et en argent ?._0n remet ii l’hote la table couverte de son tapis, i avec le pain et le vin , la sportula (paniers aux provisions), et A - une certaine somme : à lui, d'acheter le nécessaire. Ilétait de l’économie romaine d’apporter la une certaine attention, et de faire en sorte que les hôtes et amis ne se multipliassent pas jusqu'à l’abus. Plus tard pourtant, outre le mzinus, il yeut. de vrais dons en vêtements , chevaux harnaohés , armes, et _ . frais de retour enfin 3, absolument comme `chez les Germains, selon Tacite. En cas de maladie ou de décès, l'hôte reçoit des soins ou est inhumé avec les honneurs dus à son rang"•. ,_ °Chez les particuliers, l’hote participe aux cérémonies, du culte dela famille, mais il est soumisà la discipline de la maison; au dehors ilobéit aux lois locales.; L’hote et l’ami de . · lacité peut même sacrifier au (lapitole 5 , il assiste aux jeux, . ·placé dans une _ tribune élevée sur le eomitium, ai coté de celle ' des sénateurs (Grœeostasis) : toujours l’influence grecque se · manifeste jusque dans les dénominations des édifices spé- - · communis, qui la paye en commun; — mœnia, les corvées; de la les s · murs de la ville, auxquels tous coopèrent, etc., etc. — Quant aux — 2,000 as, nous lesretrouvons fréquemment (Tit.-Liv., 42, 19; 43, 5, 6, 8; 44, 14, 15; 45, 42). Ailleurs, il est donné 4,000, 5,000, 10,000 as: 5 livres d'or et 20 livres d’argont, ou 28,000 as; 100,000 as : 20 livres A rl`or et 100 livres_d’argent, ou 120,000 as (Tit.-Liv., 37, 3; 30,_17; 31, A 9; 28, 39; 43, 5; 42, 6; 35, 23).- La suite de l`hôie et envoyé reçoit un jour 1,000 as (Liv., 30, 17). Le S.-Gta d’Asclepiade ordonne de don- ner le mum;3 gg; formula (ëévio. rn aùtoiç v.ct·rà ·ro_d`ti·ro.·yp.¤L», ·r61r0v_, _ 1rapo)(_1i·:·rs ·ri>v ·t¤ty.Eaw (quœgtorem) rbv xzrà 7î0')xLY roûrot; 1J.lG0(î)UiL,·; ' (Cf. aussi Cow. inse. gwen., 1193, 133: éx vâiv vdpow), _ ‘ LA Dglog, il reçoit âkaç mit ëëoç vieil âtœtev uti Eûla, mi aveni- pami; mêmes choses, a peu près, chez les Magiietes (Athénée, 4, -` 74). . _ ' ` ’ Un jour, le Sénat reçoit comme hôte un roi fugitif, et ordonne ai ei munera per quœsforem cotidie iiarentur (Val. Max., 5, 1, 1). o , J Tit.-Liv., 30, 17; _43, 5; 35, 23; 30, 21; 42, 6; 43, 8. - Tacii.. Germ., 21 : abeunii, si quid poposeerit). ' , ‘ _ ‘ Plutarch.,Quœst. rom., 43. —Val; Max., 5, 1, 1. ' , ' ' " S.-C‘° d'ASclépiade, L. 25... év rip Kazqrœkioi ..... `ôucicw Tl 1:cu·îioa.i _ EE'?1-_`(v. aussi Com. insa, grœc., 5880, 5881, et Tit,·Liv., 22, 37; 28, 39). _ _ ' r