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APPEN_DlCE · ' 391 niissilile, raconte que, • redontant la haine du Sénat, il aurait _ teint dîavoir perdu la vue, et vceu en homme privé. • Les lastes capitolins contredisent l’opinion aujourd’hui reçue de la cécité . d’Appius,. arrivée dans son age avancé. Dèsl’an /112, en ellet, ' 312 ai-. J.·c. on l’y trouve inscrit comme il suit: Ap. Claudius C.—f. Ap. n. ' ` [ Caucus. Les rédacteurs paraissent avoir vu dans l’appellalion de Camus un surnom simple et antérieur à la censure. Quand ` le surnom est d’une date contemporaine à la fonction, ils ont à · soin de l’indiquer: ainsi font-ils notamment pour le collègue d'Àppius: C. PlautiusC. f. C.n.,qui in hou honore Venez appellatus · est. Encore une lois, que tel soit le sens du cognomen Cœcns, que les rédacteurs se's_oieut trompés, ou qu’ils aient voulu, _ eux aussi, rectilier les anciennes annales; la question res_te _ assurément douteuse. . · ' . · S'illustra-t-il dans les travaux de la guerre? Dictateur une ` _ · fois, deux lois consul, deux fois préteur, il lit campagne contre _ · les Samnites et les Rlrusqucs: il vécut en un siecle où Rome 4 · s’acquit u11 glorieux renom par ses armes, et pourtant il n’eut · jamais le triomphe. Il construisit, il est vrai, un templea Bel- · ' ï tone .· l’ho1nme est toujours plus zéle pour la divinité dont il · ·n’est pas le lavori. Le nom d’Appius Czecus brille surtoutdans .les annales civiles, témoin le mot fameux duvieillard qui . . s`étant laissé oublier depuis tant d’années, rentre un jour dans' . le Sénat, détruit d’un mot l’ell`et des belles paroles des prc- miers diplomates grecs qui soient encore venus à`Rome, ra- ·_ à nime à l’heure décisive le courage des Romains, et leur rend . _du même coup la lorcel Discours à toutjamais vivant dans la ` I`tlél'X\0ll`€'(lCSl101Il|l]8SI_ClCÉI‘0ll, en le lisant, l’admirait encore . et le proclamait authentique (ll, p. 212). - Parlerai-je de ses ' ' _Sentences (Sententiœ, 11, pp. 290, 296), que Panœtius aimait a r " lire 1, apophthegmes poétiques(ca17·men), que Cicéron eomparait · aux Paroles dorées de Pythagore 2? Rappellerai-je.que e’est à _ lui qu’on doit le changement de l’s en r, entre deux voyelles 3, et la suppression du z 4 (11, _pp. 311, 312) ? l ' 1 Panœtius,.phitosophe stoicien, ami de Scipion. _ l · ' ‘^ Tusoul., 4, 2. — [Voici quelques-unes de ces sentences : « Amicu: · · si es, oblivisoere ntuserias (Qui voit un ami, oublœ ses maux I) ·.— ¤ Fa- · brum asse quemque fortume! (Chacun est l’artisan, de sa fortune!) »· — Priscianus, 8, 4. — Sallust., de Ordin. republ., 2, L —V.. aussi Fest., .v° Stuprum.] . _ _ · 9 L. 2, § 36, D., de Orig. jurls (Pomponius). _ . · · . ‘ Martian. Capetta, 1, 3, § 261. [Z vldclroo App. Claudius deteste: ·