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Chapitre XIII


Lies rziioiçxxoiss mr nus Moxcuns.

.La vie chez les Romains était prise entredes règles —` /.n»sœmc` fixes et uétroitesz plus le citoyen _etait notable, moins il ff " avait d’indépendance. Les mœurs toutes puissantes le _` romain] confinaient dans le cercle étroit de la pensée et de l’aetion ` permisesz il mettait sa gloire 21 se maintenir dans ces _ ` limites strictes, ou, pourparler. son langage caractéris— I · tique, à mener une austère et grave eiistence (tristis, `_ _ garants). ll`n\’avait_rien de plus, 1·ien de_1`noins à faire, ’ que de mainteni1· dans sa inaison la bonne discipline§ ` ` · que de preter à la ch`ose publique et son conseil et son ` — ` . bras. Ne voulant, ne pouvant être qu’un `des membres _ ` · dela cité,·’l'individi1 `voyait aussi·dans·la gloire et la ’ ~ V _ . puissance de lacité sa chose et son bien personnels 1 il · ’ -; les léguait aux citoyens, ses descendants, avec le nom et ` - -le domainede la maison. A mesure que les genéralions _ · contemporaines allaient ’retrouver les ancêtres dans le ‘ · tomheàu de la famille; àmesureque s?accroissait entre ‘ _ les mains de tousle pat1·imoine honoriliquedes familles romaines, le·. sentinnent" de leur commune noblesse ‘ ’ · allait grandissant, et devenait_ ce puissant orgueil I `_