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V 2—8 - LIVRE lil, CHAP TRE lll J _ la justice aux citoyens romains.- et que dans toutes les cités latines ou autonomes, les traités existants étaie11t ' fidèlement suivis. Quantaux quatre questeurs italiques, W *"— ·'—·'i· institués en 487 , ils n'avaient point expressément diminue la puissance consulaire, puisque dans l’Italie comme. à Rome ils étaient tenus pour dc simples ausi? liaires, subordonnés auxconsuls (ll, p.` 235 et 249). llisernble que, d'abord,· la République ait aussi fait ad- _ ministrer par des questeurs, sous la surveillance des i · consuls, les pays conquis sur les Cartliaginois en Sicile et ` · en Sardaigne; mais ce régime ne dura que peu d`années, — ' l et l'expérience démontra bientôt la nécessité d`uné · administration indépendante dans les établissements d`au delà. des mers. . . ` ' Les preteurs De Hlêlllû q|.1€ l,3CCl‘OlSS8l]lCl]l (.l|.1 l8l‘|`llOlI‘€ de PtOl`l1C """`l“°l""" avait provoqué la concentration des pouvoirs judiciaires dans la pe1·sonne du préteur, et l'envoi d'olliciers de justice spéciaux dans les districts les plus éloignés (ll, . 227. p. 260), de même on l`ut conduit`j527) à porter aussi · A la main sur les pouvoirs militaires cta(lt11inisl1‘atil`s, jus- V que-là réunis dans la personne des consuls. Qu institua_ _ donc pour chacun des nouveaux pays d'au delà de la _ mer,` pour la Sicile, et pour la Sardaigne réunie à la · Corse,·un f`onctionnaire spécial, un yiracaizsulj, venant — V après leçonsul par le titre et le rang, mais égal au pré- ~ V teur: comme le consul des ancienstemps avant l'éta_- · blisseinentde lapréture, il l`ut à la fois général, admi- ' nistrateur etjugesouvcrain dans toutson gouvernement. _ _ Quant à Fadministration financière, demêmeque tout · ` _ d’abord elle avait été enlevée auxconsuls (I I`, 'p. 42), de même elle ne fut point laissée aux proconsuls; on leur 4 · adjoignit un·ou plusieurs questeurs, leurs subordonnés à tous égards, considérés officiellement comme de vrais ` l Els de famille dans la puissance de leurs préteurs, mais lesquels en réalité géraient les caisses publiques, ct `