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` I / ` I fi2— , LIVRE III, CHAPITRE I ·· · i inspirations il des sources tout africaines. Quoi qu’·il en ' soit', et pris en masse,. les Siciliens, en tant que sujets et Hellènes, ontdu détester Carthage au moins autant, ' que·les Samniteset les Tarentins ont hai les Romains. s l.es¤li»:~¤·c«s. ‘ Sous le rapport des ressources financières. Carthage ` ` ' etait, sans nul doute, bien au-dessus'de Rome. Mais ' J . · , , . 4 (58ll€*Cl_I'HCIlBtHll· son desavantage, a raison de ce que - les sources dela richesse africaine, tributs, douanes et _ _ autres, pouvaient tout à coup tarir au moment du plus ` pressant besoin, et bien plus tôt qu’à Rome: la guerre , coûtait aussi démesurément plus cher aux Carthaginois. i.«sysn··n« Le s stèine des euerres difI`é1·ait. essentiellement chez . , ts . `li\1iit'·. · · ` 1 · "" ‘ les deux peuples, quoique sous plus d un rapport il y eut équilibre des forces. Quand Carthage fut prise, elle « · · comptait encore 700,000 têtes, femmes et enfants coin- — ` 1ris‘ : on ne eut des lors lui assiener une io ulation l ¤ P · ,"2U0 nv J.-C. - moindre que celle-laà la fin du v" siecle , alors q u’elle _ pouvait à elle seule mettre 40,000 Iloplites en cam- · , pagne. Au commencement du même siècle, Rome, ‘ ` · placée dans des conditions _semblables, avait levé une · C armée de citoyens aussi nombreuse (II, p. EMS, en note); et plus tard, après les agrandissements de l·€I`I‘ll.0il‘B qui signalèrent cette époque , elle aurait pu en lever une ' du double plus forte. Mais la supériorité de ses ressour- ` · ces militaires ne se doit pas seulement mesurer au . `nombre des citoyens proprement dits, ayant l’aptitude . 4 ' On a eleve des doutes sur l`exac_titude de ce chilïre; et prenant pour I _ ` base de calcul la superficie de ,Cartha2e, on a evalue sa population . possible a un mawirnttnt de 250,000 têtes. Mais ces calculs sont tout ‘ ` hypothétiques, surtoutquand il sagit d’une ville ou les maisons avaient _ six étages de hauteur. D`ailleurs nous donnons la le-total de la popu- · lation citoyenne, et non celle de la ville seulement, comme le faisaient lesrûles du cens romain; e_t nous y comprenons toits les Cartliaginois, ’ soit qu’i|s residassenten ville, soit qu’ils vecussent dans la banlieue,. ‘ · dans les provinces sujettes, ou même it Vetranger. Les absents etaient .· · . extremement nombreux. Nous savons expressément que tecens des Gadttans etait de même bien supérieur au nombre etîectit des citoyens · _ de Gadès résidant ii Gadès. _ ,'