Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/354

Cette page n’a pas encore été corrigée

Asso ‘ ' ,LIVRE Ill,. Cl·lAPlll`Rl3 ix ' 4 · I a cela même redouté de ses ennemis comme de ses sol- _` L — V dats. L’amiral de la flotte était Genius Livius. Parmi·les ` tribuns militaires,·`on comptait Caton, qui naguère avait ' _ ' dompté l’Espagne, et Lucius Valcrius Flaccus; ces an- ' _ ciens consulaires, lidèles à la tradition des Romains · d'autrefois, s’estimaient honorés de rentrer dans l’armée · _ comme simples chefs de légion. Avec eux arrivèrent des _ ` renforts en vaisseaux et enlsoldats, des cavaliers nu- _ mides, et des éléphans envoyés de Libye par Massinissa. ' Le Sénat les autorisait a demander aux alliés non italiens _ _ jusqu’à cinq milleauxiliaires·: par là bientôt l’ar1née _ n · romaine put mettre_ quarante mille hommes en ligne. Le roi avait débuté par une course chez les Étoliens; [ puis il avait fait une pointe inutile en Acarnanie. A la . . nouvelle du débarquement de_Glabrion, il revint àson T quartier général pour entamer enfin sérieusementi les ‘ ‘ A opérations; mais `il subit la peine —de sa négligenceet de celle de ses hauts fonctionnaires d’Asie. Chose in- ' croyable, nul renfort ne luivint, et il demeura impuis- ' · sant à la tête de la petite armée ‘qu’il avait amenée ` i l'automne d'avant à'Ptélç!0n, celle·ci encore décimée. · ` A durant l’l1iver par la maladie et les désertions, résultat _ des débauches de Chalcis. Les Étoliens,qui devaient aussi ' ' A fournir d’i11nombrables soldats, quand l’lieure eut sonné, A ‘ - ne lui donnèrent que quatre mille hommes. `Déjà les Romains agissàjent en Thessalie. Leur avant-garde yi “ l faisait sa jonction avec l’a1‘mée macédonienne, chassait · des villes les garnisons du roi, et occupait le territoire desAthamaniens. Le consul suivit bientôt avec le gros de< A l’armée, qu’il réunit tout entière sous Larisse. Antio= ` - _· chus n’avait ‘qu'un parti a prendre, celui de s’en re- tourner au plus vite en Asie et de céder partout à'un' , ,,mmc A ennemi démesurément plus fort. 'Loin de là, il imagine "‘” T"f"“""“"“*‘ de se retrancher dans les Thermopylesj dont il occupait ' les positions, et d’y attendrelarrivée de ses renforts. Se