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i , SECONDE GUERRE DE MACEDOINE SE3? ' A I tenta de leurdemander s’ils avaient mission de pro-: i mettre l’abandon de la Grece, et surtout-de Corinthe, _ A _ de Chalcis et de Démétriade; et leur réponse ayant eté ` ‘ négative, on rompit aussitôt les négociations, et on "se ré- ' solut à pousser vigoureusement; la `guerre. Aidé cette fois · par les tribuns du peuple, le Sénat avait prisses mesures . \ pour empêcher les mutations si fâcheuses dans le com~' i mandement de l’ai‘mée. Flamininus _y fut indéfiniment _ ‘ prorogé. On lui envoya des renforts, et les deux géné- 4 rauxsès prédécesseurs, PubliusCalba·et'Publins Villius, I vinrent le joindre et se placer sous ses ordres. De son côté , . l Philippe essaya encore d’en appeler aux armes. Pour i ' rester maître de la Grèce, ou fi l’exception des Acarna- i niens et des Bœotiens, il avait désormais contre lui tout _ le monde, il·porta à six mille hommes. la garnison de · Corinthe; et ramassantjusqu’aux dernières ressources de ·la Macédoine épuisée, faisant entrer Qdans la plialange · jusqu’aux enfants etraux vieillards,-il se remit en marche . V _ " avec une armée d’environ vingt-six mille hommes, dont · ` seize mille phalangites macédoniens. La campagne — E de 557 commença. Flaniininus expedia une partie de la ,497 Mr MIM ` _ flotte contre les `Acarnaniens, 'qui furent assiégés dans Leucate: dans la Grèce_propre,_une ruse.de guerre le · _ rendit maître de Thèbes; et leur capitale_ tombée, les _ _ '_ Bœotiens entrèrent de force, et de nom.Étout au moins, ` ` · dans la ligue contre la Macédoine. C’était un "succès que mmm — _d'avoir ainsicoupé les communications entre Corinthe •?·• 'l1··‘Sf¤'*·=—' et ' Chalcis. Flamininus·pouvait maintenant ·marcher4_ ' vers le nord et yporter descoups décisifs. "Jadis, obligée de se nourriren un pays ennemi, et desert, l’armée'ro5 · maine_avaitrencontré d’insurmontables obstacles..Au- ` ' jour-d’hui elle marchait appuyeesur laflotte qui longegit _ ' la—cote, et lui apportaitles vivres envoyés d’Afrigue, de ' · " 4 I Sicile et de Sardaigne; L'l1eure du combat sonna plus '· , il . tot que le gén`éral_romain ne le croyait. Impatientet tou- ' ` .