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'· I «·, _ LlVRE,11I·, CHAVPlTRE.Vl]l 2 ' \ s’aidant du concours du peuple d'Argos, enlevacette der- ` _ nièçre-villeàla confédération.Philippe ne· sut récompen- ` i ' ser les fidèles Argiens qu'en les livrant au· gouvernement _ Q terroriste de Nabis de Sparte. (ie tyran jusqu’alors·était ' I 4 resté.dans, l'alliance. romaine-`: .0r,i en/voyant- les Achéens s’unir aussi aux Romains, Philippe conçut l'es- \ . . · ·poir de le·voir- revenir à lui. Nabis n’était entréîdans la i ` coalition que par haine de ·la confédératiomachéenne ,· · am si. i.·c. . avec laquelle ·il guerroyait depuis 550; Mais Philippe se " trompait. Sa cause était trop mauvaise, pourque personne ·soneat à passer de son côté. Nabis 1·eçut`Argos qu*on '·_> lui donnait : mais trahissant aussitôtle tra_ître,`-il persista · . _ _- Erse déclarerpour Flamininus, fort embarrassé d’abo1·d · de son alliance avec deux peuples en guerre l’un contre ` · _ U · ‘l'autre: Il s’entremit, et une trêve de quatre moisfut

 , conclue. _ . ·. · ‘ __ ··

·i·.,«·ma~·«§«i.»pm Lfhiver a1·riva. Philippe voulutlen profiteret négocier ‘ ’“"* "`S"""" la paix à de bonnes conditions.- Une conférence se tint · à Nicole, sur le golfe Maliaque. Le roi en personne _s'y ' ·eHbrca·d’—amener une entente avec Flamininusi Plein , _· de hauteur et de malicieux dédain enversles prétentions ' _ `· et la pétulance des petites puissances, ·il montra une i · . déférence marquée_pour les Romains , comme ses seuls — `· 4 i et vrais adversaires. Nul- doute que Flamininus, avec sa « culture et sa délicatesse d’esprit, ne sesoit senti flatté de i cette urbanité du vaincu, si fier encore envers- ces Grecs l unis que Rorneavait appris mépriser autant que Phi- ' V· ' lippe les méprisait lui-même; mais ses pouvoirs n'al- , ' · _ laient pas aussi loiqque lesdésirs du Macédonien. Il ne V · _ lui accorda qu’une trêve _de deux mois, en échange dé ' l·’évacuation· de la Locrideï et de la Pliocide, ·et pour le _ ' ' surplus le_ i·envoya au séima Dans le Sénat, chacun, ' V_ . depuis.longtemps,'voulait que Philippe renonçât'·à- ' I toutes ses conquêtes, ·à toutes ses possessions extérieures; · V . i\ussi·,-quandses envoyés arrivèrent ài Rome, ’on se con- V