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Sr;coNn1·; GUERRE mi MACEDOINE dans quo ainte/»ellm11·.—-G’est aussi émettie une opinion sans _ l I P , preuve que de soutenir qu'au moment même du traité, , ` les Romains auraient eu la ferme intention de reprendre A les armes à la première heure i`avorable._N’est-il point certain, au contraire, que dans l’épnisement des res-, i sources de l’Italie_, au lendemain de la seconde guerre puniqne, avec le peuple décidément hostile à `toute — , expédition nouvelle au delà des mers, recommencer la ' · b 'lutte contre Philippe eût été chose au- suprême degré · fâcheuse et incommode? Et pourtant, la lutte ne put être évitée.` Rome acceptait bien, à titi·e de voisine, la ' ` _ Macédoine telle qu’elle était en 549: elle ne pouvait 2c5¤v.J.—C. · permettre que Philippe s’annexât la meilleure partie de l’Àsie—Mineure grecque, et l’important état de Cyrëne; · qu’il opprimâtles villes marchandes neutres, _et doublât . ainsi ses forces. En outre,·la chute de l’Égypte, l’abais· V _ sement et bientôt, peut-être, la conquête de Rhodes né P pouvaientquînlliger une blessure profonde au commerce _ de l’Italie et de la Sicile. Rome allaitlelle tolérer que le _ , ‘ commerce de l’Italie, surtout, tombât dans la dépen· j dance des deux grandes puissances orientales? L’hon· * · — neur ne lui faisait-il pas un devoir de défendre Attale,_ _ son fidèle allié durant la première guerre macédonienne? _ · Ne fallait-il pas à tout prix empêcher Philippe, qui déjà , ' l’avait assiégé dans sa capitale, de le chasser de son royaume, de lui enlever ses sujets ‘? Ccnétait point par - jactance ambitieuse et vaine, que l’on parlait du bras protecteur de Rome s’étcndant au—dessus de tous· les . Hellènes! Les habitants de Naples, ,de Rhegium, ~de _ Massalie et d’Empories l’auraient attesté au besoin : sa · - protection était sérieuse. Quelle autre nation était alors ' · i plus rapprochée qu`elle dela Grèce? La Macédoine hel- lenisée, Rome alors en serait=elle beaucoup plus voisine?- . ll serait étrange que l’on contestât aux Romains sous i Z , . l’empire de la pitié et des sympathies qu’ils ressentaient ` · ni. ` . 20 i