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. L'0CCIDENT·APRÈS LA PAIX AVEC HANNl_B-AL 279 - Pour ce qui est des opérations même de la guerre, _ , on peut dire qu’elles 11'avaient qu’une importance se- i condaire. Elles recommencent après le départ de · _ . Scipion (p. 2l8), et durent pendant tout le temps de ` la lutte avec Hannibal. Quandla paix est oonclueavec - Carthage (553), le calme se fait aussi dans la‘Péninsule;, 204 'av. ne mais il est_bien vite troublé. En 557 une insurrection 197.- générale met lefeu aux deux provinces _: le gouver- · · neur de l’Espagne citéri’eu_re se. voit serré de près; — celui de l’Espagne ultérieure est battu complétement et - i tue. Tout està recommencer. Un habile préteur, Quin- . tus Minucius a pu parer au premier danger, 1nais'le _, Sénatjuge prudent d'envoyer sur les lieux un consul. t]’était Marcus Caton (559). A son arrivéeà Empories, 195. · 4 il trouve la province en deçà de_l’Èbre inondée din- M- C“‘°"· _ surgés : à peine, avec la place ou il débarque, s‘il reste , . enco1·e a l'interieur un ou deux châteaux qui tiennent i encore. L’armée consulaire livre bataille aux révoltés : _ après une luttesanglante et corps à corps, la tactique , ` , ‘ ' ' romaine l’emp0rte, grâce à des rése1·ves sagement mé- · i. nagées, etqui entrent en ligne au momcntdécisil`. Toute ' · ·· 4 · 4 la' Citérieure se soumet, soumission qui n'en est point 44 _' . ' . une, car au bruit du d_épa1·t du consul pour l’Italie, le — soulèvement recommence, mais la nouvelle était fausse. 4i Caton écrase rapidement les peuplades ileux tois con- pables de l‘É\'Ol(8 : il vend en masse les'captils comme _` ` ' esclaves; ordonne le désarmement de tous les Espagnols 4 de la province. Enfin toutes les villes indigènes, des Pyrénées ‘au,Guadalquivir, reçoivent l’ordre d’abattre leu1·s murailles le même jour. Dans l’ignora'nce ou cha- ‘ cune était de l’universalité de la mesure; nïayant d’ail— leurs point le temps de se reconnaître et de se concerter _ ~ elles obéissent presque toutes, et s'i| en est quelques . unes qui résistent, à la vue des Romains se présentant _ cn armes, elles n’osent affronter les mauxdïun assaut.