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L’t)CCIDENT APR Es 'LA PAIX A VEC HANNIBAL ‘É73` i ~ royale était devenue la florissante capitale d’un puissant · ` état, l’u11 des grands centres dela civilisation phéiiii ` _ ` A cienne que le roi Berbère s’appliquait à propager, en vue de l'en1pire carthaginois—numide auquel ten-’ ` · ` _ fdait son ambition.'Les Libyens, avant luiiopprimés, , ‘ , se relevaient à leurs propres yeux: la langue, les _ ' mœurs.nationales_ reconquirent leur terrain dans les . ·i vieilles villes phéniciennes et jusque dans Leptis la ' '· ` I Grande. Le simple `Berbère se sentit l’égal du Phénicien ` h ` et bientôt son supérieur, sous l’égide de la République : I _ · un jour les èiivoyss de Carthage à Bomes’entendii·ent répondre qu’ils n’étaient que des étrangers, et que le _ pays appartenait aux Libyens. Enfin l'on»t1·ouve la ci- vilisation nationale et' phénicienne vivace encore et f i puissante dans le no1·d de·l'Afriquejusque sousle niveau des empereurs de Rome : elle devait moins assuré- · 1nent à Carthage qu"aux eiïorts de Massinissa: -' I f C 'En'Espagne, les villes grecques et· phéniciennes L’Espagn«·. _ de__la cote, Einpuries (Ampuriàs), Sagonte, Cartliagène, S“ °"m”ü°"' · Malaca, Gadès, se soumirent d’autant plus volontiers à » ‘ la domination romaine que laissées à €1ieS·¤iemeS,= I elles eussent eu peine à se défendre contre les indigènes. _ * · Par les iinêmes raisons, Massalie, quoiqu’autrement , ' forte et grande, se rattacha sans hésiter et étroitement ` ` à la République. Lui servant tous les jours de station entre? l`Italie et l’Espagne, elle avait dans Rome une ' — · puissante protectrice ·assu1jée. Mais les indigènes d·’Es- I pagne. donnèrent incroyablement à faire aux Romains. J i Non ,qu’il i1’y. eût à-l’intérieu1·` du pays, quelques a éléments de civilisation propre, et dont nous ne sau— , ” rions d’ailleurs sulïisamment retracer le tableau._ Nous . _trouvons chez les Ibères une ecriture nationaleyau loin · É répandue, qui se divise en deux b1·anches p1·incipales`: . celle d'en deçà de l’Èb1·e et celle de l'Andalousie. Liune — q , ` et lautre se subdivisant sans doute en une foule de-·i·a- ` ' m. . ~ 18 · ‘