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I I LES GUERRES D'HANNIBAL I 133 pour l’attirer au combat.*Il' mit à feu et à sang les vil- . lages des Gaulois restés —fidèles,I et dans une rencontre , I . de cavalerie,.il laissa a son adversaire l’0ccasion `deÈ se I ' _ I vanter davoir vaineu.`Entin,‘ par un jour de forte pluie, de ?:ii—?iî,,,,_ ,· les Romains, sans s’en douter, I. furent amenés à livrer. ' I' -I — - bataille. Dès Ilematin, leurs troupes légères avaientes-, ` ` · I \carmouché avec Iles Nuniides`: ceuxeci se retirèrent len- ·· ‘ tement,'et· leurs adversaires, emportés à la poursuite, _- _ . i traversèrent la Trébie, malgré la hauteur desheaux, _— p · croyant déjà tenir la victoire. Soudain'les Numides s’arre- · ° tent; et 'l’avant—garde romaine 'voit en face d'elle toute ' _ l'armée d’HannibaIl, rangée en bonordrc, sur le terrain a ·' -l’avance choisi par son chef. Les Romains sontperdus si _ I · le gros de l’Iarmée ne franchit pas aussi le torrent pour p les dégager. Les troupes du consul arrivent enfin, fati- guées, affamées et mouillées: elles se rangent précipi— » ` tammcnt en bataille, les cavaliers sur les ailes, comme —· de coutume, et_l’infanterie au centre. `Les troupes lé- I _ ' ' I gères, placées·_ en avant des deux armées, commencent _. lc combat: mais les Romains déjà ont épuiséloursarmes . ' dejet dans le premier choc du matin; ils cèdent, et · . 'leur cavalerie en fait autant aux,ailes, pressée qu’elle . est sur son front par les éléphants, et débordée sur ses · " I `llancs par la cavalericbeauconp plus nombreuse d’Hau· ' _ · Inibal. Cependant les f`antassins·romains se montrentdi- A · gnes de leur nom; ils combattent çentre l'infanterie en- I nemie avec une supériorité marquée, alors même que la _ défaite de la cavalerieromaine a'laissé le champ libreaux I —- I I troupes légères d’Hannibal ·et_à ses Numides. Tout en _ ' _ s’arrêtant dans son mouvement cn avant, elle tient . , _ V Isolidement et ·ne peut être entamée. Soudain une _ . troupe d'élite,, forte de deux mille hommes, moitié à _ ' l` · pied, moitié montés, sort diunoembuscade, tombe sur_ »· V les derrières des Romains; et conduite -par Magon, le ' ` ` plus jeune frere-dlllannibal, lait une trouéeprolonde .