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i l3B I LIVRE III, CHAPITRE lV , · croyaient quielle était de celles dont nul ne revient. Ce fut. ' ·‘ avec cinquante mille fantassins et neuf mille cavaliers ‘ » «· · seulementqulilfrancliitlachaîne sans rencontrer de dilli- ' ` · cultes. Puis, longeant la côte dans la région de Narbonne ' et de Nîmes, il s’ouvre rapidement passage au milieu I des peuplades gauloises, rendues favorables par des né- _ gociations antérieures, ou aclietécs sur place par l'or ` carthaginois, ou enfin domptées par les armes. A la lin , de juillet, il arrive sur le Rhône enface d’Aveni0 (Ari- ' ·· gnon). Ici l’attencl, ce semble, une résistance plus sé-` Sm,,,,,, rieuse: le .consul Scipion avait débarqué à Marseille ·

  • M°“““"· (fin juin) : en faisant routepour l'Espagne, il apprit qu’il

était trop' tard, etiqu'l·Iannibal avait non-seulement . ` · passé l'Èbre, mais aussi 'franclii les Pyrénées. A cette . ` nouvelle, qui jetait enfin la lumière sur la direc- i tionet le but dé l’expédition'carthaginoise, le consul U V I abandonne pour le moment ses projets sur l’Espagne,· · et prend le parti de faire sa jonction avec les peuplades celtiques de la contrée, obéissant toutes à l’inlluence ' des Massaliotes ,- et pariles Massaliotes fi l’inlluence ,,mmm,m_Im_ romaine. ll recevra donc Hannibal sur le Rhône, et lui fermera le passage du fleuve et l`entree de l’Italie. Heureu- , sement pou1· les Cartliaginois, ils n’avaient en face d’eux, ' _ sur le lieu de leur passage projeté, que quelques milices - gauloises. Le consul, avec son armée (vingt-deux mille fantassiiis et deuximillecavaliers) se tenait encore à Mas- ' salie, à quatre jours de inarclie en aval. Lesenvoyés des I Gaulois accoururent et lui donnèrent avis de l’arrivée de . l’ennemi. Celui-ci se vovaitobligé cle_fran_cliir le rapide torrent en toute hâte avec sa `nombreusc cavalerie, ses

 i_ · éléphants, sous les yeux des Gaulois, et avant que le
 Romain se montrât: Il , ne. posssédait pas une nacelle, _

— Aussitôt et par son ordre toutes les barques`employiSes ~ dans le pays/à la navigation du Rhône sont aclîetées li- Ã tout prixj on cu construit d'_autres en abattant les arbres-