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V le1npsqu’il ne` convient le fléau de la piraterie, la seule
Y et unique profession qui, dans l’état des choses. puisse _ . encore réussir le long des cotes de l’Adriatique; ils la tolèrent, malgré tout le mal qu’elle fait au comme1·ce italien, avec une patience qui ne s'explique que par leur peu dientraînement pour la guerre navale, et par la con- dition déplorable de leur_ système militaire maritime. Un jour pourtant, la mesure se trouve comble. Favo- A . risés par la Macédoine, qui, en face de ses ennemis, n’a ‘ V plus d’intéret_ il protéger, comme au temps jadis, le commerce hellénique contre les deprédations des cor- ·s`uires. les maîtres de Scbd-ra [auj. Scetaril avaient réuni . les peuplades illyriennes (Dalmnles, Illantënëg-rins, . lnmais du`Nord), et orgxznisé la piraterie en grand 1 les · nombreuses eseadres deleurs légères hirèmes, les fameux A « « naissenum Iibtmticns, nz battaient partout la mer, por- , tant sur les eaux et sur les côtes la guerre et le pillage. · . Les établissements grecs dans ces parages, les villes in- · · sulaires d`Issa (Lissa) et de Plmros (Lcsina), les ports I · _ importants de la côte, Ifpitlanllw (Dums:0) et Apollanie (au nord d’Ael0nc, sur l’A0iis), avaient eu le plus à ` souffrir , et s’étaient vus assiégés à plusieurs reprises. A · _ Les corsaires allèrent ensuite s'établir ausud, à Phœ· , · ` nice À, la plusllorissante ville de l'Épire: moitie con- 4 traints, _moitié de bon coeur, les Acarnaniens et les _` Épirotes se joignant aux brigands étrangers, fondèrent avec eux une fédération armée et contre nature. Les q A _ rivages de la Grèce etaient infestés jusqu’i1 Eli.; et Mes- sène. En vain-les Étoliens et les Àelieens, ramassent tout ce (l|I’llS ont de vaisseaux, s'efTorcent d’arrêter le mal': ils sont vaincusen bataille rangée pa1· la flotte b3l`l)3]'€,_‘l‘CHf0l‘C(ÉG de ses alliés grecs; et bientôt les I * [Au nord-est de Bulhrotnm (Bulrinlo), à_l’interieur.l ' ‘
